La médecine narrative, une révolution pédagogique
Séance du mercredi 13 novembre 2024 (Chirurgie et Médecine narrative)
N° de DOI : 10.26299/mky8-qf81/emem.2024.30.01
Résumé
C’est en 2001 dans un article du JAMA que Rita Charon, professeure de médecine interne et docteure en littérature anglaise à l’université Columbia, emploie pour la première fois le terme « Médecine Narrative », et c’est en 2006 qu’elle publie « Narrative Medicine, honoring the stories of Illness ». A Paris Descartes, un enseignement optionnel de médecine narrative proposé à 40 étudiants en 2009 devint obligatoire pour les 400 étudiants de DFASM1 à partir de 2012. Les ateliers d’écriture organisés par groupes de huit étudiants modérés par des praticiens hospitaliers, cliniciens de toutes spécialités, ont deux objectifs : sensibiliser les étudiants à l’importance de l’écoute empathique pour renforcer l’alliance thérapeutique avec leurs patients ; les faire réfléchir à leur métier de médecin à un moment où ils sont confrontés, au quotidien, à la souffrance, à la maladie et à la mort. L’évaluation de la satisfaction des étudiants à mis en évidence leur enthousiasme, un enthousiasme qui ne s’est pas démenti pendant les huit années qu’a duré l’expérimentation pédagogique.