Enseignement de l’arthroscopie du poignet du poignet et développement
Séance du mercredi 27 septembre 2023 (IRCAD-IWC au service de l'enseignement)
N° de DOI : 10.26299/4p3c-1855/emem.2023.27.02
Résumé
L’articulation du poignet est une articulation complexe, longtemps restée le « parent pauvre » de la chirurgie orthopédique du fait d’une anatomie et une biomécanique complexe en opposition avec des résultats fonctionnels parfois étonnants malgré des images radiologiques préoccupantes. Comme pour l’épaule, l’arthroscopie du poignet a permis de mieux comprendre l’anatomie intra articulaire et la biomécanique de cette articulation « gigogne » qui comprends trois espaces distincts.
Malgré des cas rapportés d’arthroscopie du poignet remontant au début du 20 ième siècle (1931) la technique ne s’est vraiment développée que tardivement fin 20ième début du 21ième siècle. L’enseignement de cette discipline a suivi le même développement en dents de scie grâce à des mentors formés sur les tas par compagnonnage international un peu anarchique. L’arthroscopie du poignet est sortie de l’ombre pour devenir une véritable discipline enseignée de façon parfaitement Académique à partir des années 2000.
En effet, cette technique s’est réellement développée en Europe grâce à deux hommes Christophe Mathoulin et Didier Fontes qui ont fondé en mars 2005 le Groupe Européen d’Arthroscopie du poignet. L’Apprentissage s’est fondé rapidement sur un trépied encore d’actualité : Les cours internationaux sur cadavre (IRCAD et cours affiliés), Le compagnonnage (Centres de formation agréés Collège des Enseignant en Chirurgie de la Main, IWC ) et plus récemment la formation virtuelle (IWAS Webinars).
Les cours sur cadavres se divisent en cours Basics, Advanced et Master dispensés en Anglais dans les centres de formation de l’IRCAD en particulier (Strasbourg, Brésil, Tai Wan), ils permettent aux étudiants de démystifier l’utilisation des instruments, l’installation du patient l’acquisition des voies d’abord et les techniques spécifiques de base.
Le compagnonnage permet au contact d’un mentor de dégager les indications opératoires, l’identification des examens complémentaires utiles au diagnostic et la maitrise d’un examen clinique spécifique efficace. Cette formation peut être dispensée soit lors d’un séjour plus ou moins long auprès d’un mentor (IWC fellowship) soit par la participation à un voyage d’étude d’une semaine voire plus. Le WAT (Wrist Arthroscopie Tour) qui permet aux élèves de voir en un temps très court un nombre maximum d’arthroscopie chez 4 voire 5 mentors de la discipline constitue une bonne solution.
Enfin la formation à distance, qui a gagné ses « lettres de noblesse » durant la pandémie reste un moyen facile, bon marcher pour former un nombre maximum de candidats simultanément sans limites géographiques et ceci avec des experts internationaux. La discussion de cas cliniques est elle aussi une méthode simple et fiable pour intéresser les jeunes étudiants et stimuler leur « appétit » pour progresser.
Ce triptyque est indispensable à la formation et aucun élément ne saurait être sacrifié sans altérer la qualité de la formation sanctionnées depuis de nombreuses années par l’obtention du DIU d’arthroscopie de la SFA où les mémoires d’études d’arthroscopie du poignet trouvent toujours un grand intérêt auprès du jury.
Malgré des cas rapportés d’arthroscopie du poignet remontant au début du 20 ième siècle (1931) la technique ne s’est vraiment développée que tardivement fin 20ième début du 21ième siècle. L’enseignement de cette discipline a suivi le même développement en dents de scie grâce à des mentors formés sur les tas par compagnonnage international un peu anarchique. L’arthroscopie du poignet est sortie de l’ombre pour devenir une véritable discipline enseignée de façon parfaitement Académique à partir des années 2000.
En effet, cette technique s’est réellement développée en Europe grâce à deux hommes Christophe Mathoulin et Didier Fontes qui ont fondé en mars 2005 le Groupe Européen d’Arthroscopie du poignet. L’Apprentissage s’est fondé rapidement sur un trépied encore d’actualité : Les cours internationaux sur cadavre (IRCAD et cours affiliés), Le compagnonnage (Centres de formation agréés Collège des Enseignant en Chirurgie de la Main, IWC ) et plus récemment la formation virtuelle (IWAS Webinars).
Les cours sur cadavres se divisent en cours Basics, Advanced et Master dispensés en Anglais dans les centres de formation de l’IRCAD en particulier (Strasbourg, Brésil, Tai Wan), ils permettent aux étudiants de démystifier l’utilisation des instruments, l’installation du patient l’acquisition des voies d’abord et les techniques spécifiques de base.
Le compagnonnage permet au contact d’un mentor de dégager les indications opératoires, l’identification des examens complémentaires utiles au diagnostic et la maitrise d’un examen clinique spécifique efficace. Cette formation peut être dispensée soit lors d’un séjour plus ou moins long auprès d’un mentor (IWC fellowship) soit par la participation à un voyage d’étude d’une semaine voire plus. Le WAT (Wrist Arthroscopie Tour) qui permet aux élèves de voir en un temps très court un nombre maximum d’arthroscopie chez 4 voire 5 mentors de la discipline constitue une bonne solution.
Enfin la formation à distance, qui a gagné ses « lettres de noblesse » durant la pandémie reste un moyen facile, bon marcher pour former un nombre maximum de candidats simultanément sans limites géographiques et ceci avec des experts internationaux. La discussion de cas cliniques est elle aussi une méthode simple et fiable pour intéresser les jeunes étudiants et stimuler leur « appétit » pour progresser.
Ce triptyque est indispensable à la formation et aucun élément ne saurait être sacrifié sans altérer la qualité de la formation sanctionnées depuis de nombreuses années par l’obtention du DIU d’arthroscopie de la SFA où les mémoires d’études d’arthroscopie du poignet trouvent toujours un grand intérêt auprès du jury.