L’ostéochondrite des condyles fémoraux du genou chez l’adulte. Place du traitement chirurgical
MOYEN B | CHOUTEAU J
Séance du mercredi 15 décembre 2010 (SEANCE COMMUNE AVEC LA SOFCOT)
Résumé
C’est une lésion rare. Une étude multicentrique analyse 892 cas issus d’une série pédiatrique et adulte.Les lésions anatomiques sont plus évoluées chez l’adulte que chez l’enfant..Pour les adultes il y a une forte proportion de patients qui vont bien cliniquement alors que leur radio n’est pas normale.L’interprétation de la radio standard est délicate. Nous avons défini 3 classes radiographiques, lacunaire, nodulaire et niche vide. L’IRM permet une analyse plus précise de l’interface os – fragment, du cartilage, de la vitalité du fragment.Les perforations trans chondrales est une intervention simple de faible morbidité. La guérison est possible dans 48% des cas en 6 mois, si le cartilage de croissance est ouvert.La fixation du fragment a été faite dans 43% des cas avec un clapet cartilagineux. Cette intervention donne des résultats moyens qui se dégradent en fonction de la stabilité du fragment. L’ablation du séquestre est une opération peu invasive, mais son devenir à long terme est arthrogène chez l’adulte.Les greffes en mosaïque donnent à moyen terme de bons résultats. Il y a peu de morbidité surtout si les greffes sont prises au dessus de l’échancrure. La greffe de chondrocytes, est de mise en œuvre difficile. Les résultats à moyen terme sont bons pour de larges lésions. L’ostéotomie est logique en cas d’arthrose débutanteConclusions :-L’ostéochondrite nécessite une exploration complémentaire anatomique et fonctionnelle par IRM- Le vissage seul n’est pas toujours suffisant. Il faut améliorer la trophicité, la revascularisation du fragment. -Les greffes mosaïques sont préférables à l’ablation du fragment-Les greffes de chondrocytes seront plus utilisées pour demain