Chirurgie robotique et jumeau numérique
Séance du mercredi 26 novembre 2025 (Robotique en orthopédie: de la conception à la pratique en partenariat avec Johnson and Johnson)
N° de DOI : 10.26299/56by-4996/emem.2025.48.02
Résumé
Chirurgie robotique-Jumeaux numériques-Chirurgiens : nouvelle force motrice ?
Mots-clefs : robot chirurgical, jumeau numérique, courbe d’apprentissage
Jean Geringer
Depuis le début des années 1980, la chirurgie robotique a pris son envol. La France fut précurseur. Evidemment, d’autres compétiteurs ont pris la relève. La chirurgie robotique visait à sécuriser les opérations d’une très précision. Les incisions doivent avoir une précision du centième de millimètre, dizaine de micromètres. Un bras humain n’a pas cette précision, en général. C’est la raison pour laquelle des robots qui assuraient une telle précision ont été créés depuis le début des années 1980. Il est intéressant de noter qu’une innovation de ce type a été proposée aux Etats-Unis et en France, à la même époque.
L’organisation des données pré-opératoires et la préparation d’une opération ont gagné en précision et en organisation avec l’apparition des jumeaux numériques. Les robots chirurgicaux permettent indéniablement de gagner en précision lors de l’opération chirurgicale. Ces robots restent fabricant-dépendant ce qui engendre la problématique de gestion des données dont l’appartenance. Il est important de noter qu’en termes d’apprentissage (courbes d’apprentissage d’un praticien) la robotique a un rôle clef pour réduire le temps de formation d’un médecin-spécialiste.
Se pose la question du maître à bord lors d’une opération chirurgicale. Il reste indéniable que le chirurgien reste le seul maître à bord.
Mots-clefs : robot chirurgical, jumeau numérique, courbe d’apprentissage
Jean Geringer
Depuis le début des années 1980, la chirurgie robotique a pris son envol. La France fut précurseur. Evidemment, d’autres compétiteurs ont pris la relève. La chirurgie robotique visait à sécuriser les opérations d’une très précision. Les incisions doivent avoir une précision du centième de millimètre, dizaine de micromètres. Un bras humain n’a pas cette précision, en général. C’est la raison pour laquelle des robots qui assuraient une telle précision ont été créés depuis le début des années 1980. Il est intéressant de noter qu’une innovation de ce type a été proposée aux Etats-Unis et en France, à la même époque.
L’organisation des données pré-opératoires et la préparation d’une opération ont gagné en précision et en organisation avec l’apparition des jumeaux numériques. Les robots chirurgicaux permettent indéniablement de gagner en précision lors de l’opération chirurgicale. Ces robots restent fabricant-dépendant ce qui engendre la problématique de gestion des données dont l’appartenance. Il est important de noter qu’en termes d’apprentissage (courbes d’apprentissage d’un praticien) la robotique a un rôle clef pour réduire le temps de formation d’un médecin-spécialiste.
Se pose la question du maître à bord lors d’une opération chirurgicale. Il reste indéniable que le chirurgien reste le seul maître à bord.

