Prise en charge chirurgicale des cancers de l’ovaire, de l’ADN à la chirurgie robotique.
Séance du mercredi 19 novembre 2025 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/vt91-2d79/emem.2025.47.03
Résumé
Les cancers de l’ovaire sont souvent diagnostiqués à un stade avancé. Les malades bénéficient aujourd’hui de progrès importants dans le domaine de l’oncologie médicale avec le développement de nouveaux traitements systémiques et de maintenance. La chirurgie également connait des évolutions avec l’essor de la chirurgie robotique. Un des enjeux actuels est d’identifier et de sélectionner les malades éligibles à ces innovations.
L’avènement de la médecine de précision, notamment via des outils comme l’ADN tumoral circulant (ctDNA), pourrait faire évoluer les schémas de prise en charge. La biologie moléculaire, désormais incontournable, permet d’adapter les stratégies thérapeutiques en fonction du profil tumoral de chaque patiente. Le ctDNA, en particulier, pourrait offrir une alternative non invasive pour le suivi, l’évaluation de la maladie résiduelle après traitement et la détection précoce des récidives, réduisant ainsi le recours à des procédures diagnostiques lourdes.
La chirurgie par voie mini-invasive pour la cytoréduction des cancers de l’ovaire de stade avancé fait l’objet d’un intérêt croissant. Cette approche permettrait de réaliser une cytoréduction complète, tout en réduisant la morbidité de la procédure, accélérant la récupération des patientes. Cependant, son succès repose sur une sélection rigoureuse des malades et une évaluation multidisciplinaire, au sein de centres experts. Des études sont menées et permettront de préciser la place et la sécurité de cette approche, vers une prise en charge globale, personnalisée et moins invasive, tout en maintenant l’exigence d’une cytoréduction complète, dont l’impact pronostique reste primordial.
L’avènement de la médecine de précision, notamment via des outils comme l’ADN tumoral circulant (ctDNA), pourrait faire évoluer les schémas de prise en charge. La biologie moléculaire, désormais incontournable, permet d’adapter les stratégies thérapeutiques en fonction du profil tumoral de chaque patiente. Le ctDNA, en particulier, pourrait offrir une alternative non invasive pour le suivi, l’évaluation de la maladie résiduelle après traitement et la détection précoce des récidives, réduisant ainsi le recours à des procédures diagnostiques lourdes.
La chirurgie par voie mini-invasive pour la cytoréduction des cancers de l’ovaire de stade avancé fait l’objet d’un intérêt croissant. Cette approche permettrait de réaliser une cytoréduction complète, tout en réduisant la morbidité de la procédure, accélérant la récupération des patientes. Cependant, son succès repose sur une sélection rigoureuse des malades et une évaluation multidisciplinaire, au sein de centres experts. Des études sont menées et permettront de préciser la place et la sécurité de cette approche, vers une prise en charge globale, personnalisée et moins invasive, tout en maintenant l’exigence d’une cytoréduction complète, dont l’impact pronostique reste primordial.


