Quelles sont les tendances actuelles de la thromboprophylaxie après prothèses totales de hanche ou de genou ?
Séance du mercredi 19 novembre 2025 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/embs-ap93/emem.2025.47.02
Résumé
Quelles sont les tendances actuelles de la thromboprophylaxie après prothèses totales de hanche ou de genou ?
La pose d’une prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG) est la source de fréquentes complications thromboemboliques, s’il n’y a pas de prophylaxie thromboembolique prescrite. Des recommandations françaises existent, actualisées en 2024. Elles ont peu évolué depuis les précédentes de 2011. Il est préconisé aujourd’hui, de prescrire plutôt des anticoagulants oraux directs (AOD), pendant 35 jours après PTH et 14 jours pour une PTG. Une alternative proposée est la prescription d’un anticoagulant pendant 5 jours relayé ensuite par de l’acide acétylsalicylique (ASA). Les évolutions sont faibles alors que les prises en charge se sont transformées avec les protocoles de récupération améliorée (RAAC) et les hospitalisations ambulatoires.
Ces nouvelles pratiques ont réduit drastiquement la fréquence des événements thromboemboliques (EVT) à moins de 1 pourcent et une disparition des décès liés à ces EVT. Le risque hémorragique majeur est conséquent (0.7 à 2%) selon les molécules utilisées. Les saignements mineurs ne sont que rarement colligés dans les publications. Cependant ces derniers favorisent hémarthroses, douleurs, raideurs articulaires, suintements cicatriciels et infections.
De nombreuses études récentes, randomisés contrôlées, indiquent que l’ASA n’est pas inférieur aux anticoagulants habituels pour la prévention des EVT, sans qu’il y ait de différence pour les saignements. Mais le bénéfice pour la société est considérable avec un coût très réduit.
La société de la Hanche et du Genou souhaite la possibilité de prescrire l’ASA en thromboprophylaxie dès le jour de l’intervention, comme cela est prescrit largement outre Atlantique ou en Grande Bretagne.
Mots clés : Acide acétylsalicylique, thromboprophylaxie, prothèse totale de hanche, prothèse totale de genou
La pose d’une prothèse totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG) est la source de fréquentes complications thromboemboliques, s’il n’y a pas de prophylaxie thromboembolique prescrite. Des recommandations françaises existent, actualisées en 2024. Elles ont peu évolué depuis les précédentes de 2011. Il est préconisé aujourd’hui, de prescrire plutôt des anticoagulants oraux directs (AOD), pendant 35 jours après PTH et 14 jours pour une PTG. Une alternative proposée est la prescription d’un anticoagulant pendant 5 jours relayé ensuite par de l’acide acétylsalicylique (ASA). Les évolutions sont faibles alors que les prises en charge se sont transformées avec les protocoles de récupération améliorée (RAAC) et les hospitalisations ambulatoires.
Ces nouvelles pratiques ont réduit drastiquement la fréquence des événements thromboemboliques (EVT) à moins de 1 pourcent et une disparition des décès liés à ces EVT. Le risque hémorragique majeur est conséquent (0.7 à 2%) selon les molécules utilisées. Les saignements mineurs ne sont que rarement colligés dans les publications. Cependant ces derniers favorisent hémarthroses, douleurs, raideurs articulaires, suintements cicatriciels et infections.
De nombreuses études récentes, randomisés contrôlées, indiquent que l’ASA n’est pas inférieur aux anticoagulants habituels pour la prévention des EVT, sans qu’il y ait de différence pour les saignements. Mais le bénéfice pour la société est considérable avec un coût très réduit.
La société de la Hanche et du Genou souhaite la possibilité de prescrire l’ASA en thromboprophylaxie dès le jour de l’intervention, comme cela est prescrit largement outre Atlantique ou en Grande Bretagne.
Mots clés : Acide acétylsalicylique, thromboprophylaxie, prothèse totale de hanche, prothèse totale de genou


