Transplantation pulmonaire : quand les innovations permettent de greffer plus de patients et d’améliorer les résultats
Séance du mercredi 05 novembre 2025 (Progrès et Innovations en Chirurgie Thoracique)
N° de DOI : 10.26299/c8kx-pt81/emem.2025.45.03
Résumé
La transplantation pulmonaire demeure une procédure de dernier recourt, limitée par la pénurie de greffons et la variabilité de leur qualité initiale. L’émergence de la perfusion pulmonaire ex-vivo (PPEV) constitue une avancée déterminante pour optimiser l’utilisation du pool de donneurs et affiner la prise en charge périopératoire.
En effet, la PPEV permet la préservation, l’évaluation fonctionnelle et le reconditionnement du greffon dans un environnement normothermique et physiologique, reproduisant les conditions de ventilation et de perfusion in situ. Cette technologie offre la possibilité d’une évaluation objective de la fonction pulmonaire, tout en autorisant des interventions thérapeutiques ciblées anti-infectieuses et anti-inflammatoires, directement sur l’organe isolé.
Les programmes de PPEV ont démontré, dans plusieurs centres de référence, une augmentation de 20 à 30 % du nombre de greffes réalisables, sans altération des résultats précoces ni majoration du risque de dysfonction primaire du greffon. Au contraire, la diminution de cette dernière tend à confirmer le rôle protecteur du reconditionnement ex-vivo sur l’endothélium pulmonaire et ainsi en améliorer les resultats.
Au-delà de la simple extension des critères d’acceptation, la PPEV ouvre la voie, par des nouvelles organisation, à une véritable plateforme thérapeutique mutualisée permettant de faire face aux difficultés rencontrées par toute activité expert et nocturne.
En effet, la PPEV permet la préservation, l’évaluation fonctionnelle et le reconditionnement du greffon dans un environnement normothermique et physiologique, reproduisant les conditions de ventilation et de perfusion in situ. Cette technologie offre la possibilité d’une évaluation objective de la fonction pulmonaire, tout en autorisant des interventions thérapeutiques ciblées anti-infectieuses et anti-inflammatoires, directement sur l’organe isolé.
Les programmes de PPEV ont démontré, dans plusieurs centres de référence, une augmentation de 20 à 30 % du nombre de greffes réalisables, sans altération des résultats précoces ni majoration du risque de dysfonction primaire du greffon. Au contraire, la diminution de cette dernière tend à confirmer le rôle protecteur du reconditionnement ex-vivo sur l’endothélium pulmonaire et ainsi en améliorer les resultats.
Au-delà de la simple extension des critères d’acceptation, la PPEV ouvre la voie, par des nouvelles organisation, à une véritable plateforme thérapeutique mutualisée permettant de faire face aux difficultés rencontrées par toute activité expert et nocturne.


