Actualités sur les plaies chroniques vasculaires
Séance du mercredi 24 septembre 2025 (Le traitement des plaies chroniques des membres inférieurs)
N° de DOI : 10.26299/ny3h-tz32/emem.2025.39.01
Résumé
Les plaies chroniques de membres inférieures affectent 1% à 3% de la population générale et 5% à 6% des patients hospitalisés selon les différentes études.
La grande majorité de ces plaies sont d’origine vasculaire et ne doivent pas être considérées comme une simple lésion dermatologique. Dans 70% à 80% des cas elles sont d’origine veineuse primaire ou post-thrombotique. Dans 15% des cas il existe une participation artérielle : ce sont les ulcères mixtes. Dans d’autres cas l’étiologie est d’origine principalement artérielle et dans de rares cas capillaritique : les Angiodermites nécrotiques. Selon les recommandations de l’HAS, un bilan vasculaire s’impose à la recherche d’une origine veineuse et l’IPS doit être réalisé afin de rechercher une participation artérielle. Ces examens seront toujours complétés par une exploration Echo-doppler artérielle et veineuse.
Les plaies chroniques touchent en France 2,5 millions de patients et sont génératrices d’inconfort et de dégradation de la qualité de vie.
Selon les données de la CNAM avec un coût supérieur à 272 millions d’euros, 200.000 séjours hospitaliers et 6,4 millions de jours d’arrêt de travail les plaies chroniques représentent un véritable enjeu économique.
Bien que des recommandations aient été publiées, la prise en charge concernant le diagnostic, les soins locaux et le type de compression médicale n’est pas toujours respectée faute de formation ou de négligence.
Les plaies chroniques modérées et non compliquées peuvent être prise en charge en ambulatoire par un équipe médecin- personnel soignant expérimentée. Les plaies chroniques très anciennes et compliquées devraient être prises en charge dans des centre de référence ayant bénéficiés d’une filière de compétence, de formation, d’organisation logistique pluridisciplinaire avec une éducation du patient aux règles hygiéno-diététiques.
Avec une durée moyenne de 210 jours de cicatrisation, la réduction de 30 jours permettrait une économie de 66 millions d’euros uniquement en respectant les recommandations de la compression médicale multi-type comme l’a montré une étude récente.
La grande majorité de ces plaies sont d’origine vasculaire et ne doivent pas être considérées comme une simple lésion dermatologique. Dans 70% à 80% des cas elles sont d’origine veineuse primaire ou post-thrombotique. Dans 15% des cas il existe une participation artérielle : ce sont les ulcères mixtes. Dans d’autres cas l’étiologie est d’origine principalement artérielle et dans de rares cas capillaritique : les Angiodermites nécrotiques. Selon les recommandations de l’HAS, un bilan vasculaire s’impose à la recherche d’une origine veineuse et l’IPS doit être réalisé afin de rechercher une participation artérielle. Ces examens seront toujours complétés par une exploration Echo-doppler artérielle et veineuse.
Les plaies chroniques touchent en France 2,5 millions de patients et sont génératrices d’inconfort et de dégradation de la qualité de vie.
Selon les données de la CNAM avec un coût supérieur à 272 millions d’euros, 200.000 séjours hospitaliers et 6,4 millions de jours d’arrêt de travail les plaies chroniques représentent un véritable enjeu économique.
Bien que des recommandations aient été publiées, la prise en charge concernant le diagnostic, les soins locaux et le type de compression médicale n’est pas toujours respectée faute de formation ou de négligence.
Les plaies chroniques modérées et non compliquées peuvent être prise en charge en ambulatoire par un équipe médecin- personnel soignant expérimentée. Les plaies chroniques très anciennes et compliquées devraient être prises en charge dans des centre de référence ayant bénéficiés d’une filière de compétence, de formation, d’organisation logistique pluridisciplinaire avec une éducation du patient aux règles hygiéno-diététiques.
Avec une durée moyenne de 210 jours de cicatrisation, la réduction de 30 jours permettrait une économie de 66 millions d’euros uniquement en respectant les recommandations de la compression médicale multi-type comme l’a montré une étude récente.