Quel avenir pour notre système de santé ?
Séance du mercredi 04 juin 2025 (Evolution du système de santé)
N° de DOI : 10.26299/x79x-1106/2025.21.04
Résumé
L’objectif de l’Assurance Maladie est de garantir à chacun l’accès aux meilleurs soins. Est-il atteint aujourd’hui, 80 ans après la création de la Sécurité Sociale ?
Indépendamment des exploits médicaux et technologiques, l’Assurance Maladie et le système de santé en général progressent-ils aussi vite qu’ils devraient ?
La quête d’un meilleur système de santé passe par l’analyse des réussites et failles du système actuel.
Alors que la médecine s’appuie sur deux piliers (ville principalement ; hôpital plutôt en second recours), la formation et la recherche médicales demeurent très hospitalo-centrées voire “CHU-centrées”.
Alors que les innovations diagnostiques, thérapeutiques, technologiques et organisationnelles bouillonnent, la formation continue est en retard voire hors-sujet.
Alors qu’il devrait constituer un levier positif, le financement favorise des dérives dans la formation médicale, la recherche et les soins.
Alors que l’administration est censée aider, son poids étouffe les soignants, qui s’interrogent sur son utilité.
Alors que les patients devraient être acteurs de leur santé avec une logique préventive, l’assurance-maladie finance principalement une réparation tardive, surpondérant la consommation de soins.
En ayant comme boussole les données sanitaires, sociales et économiques et en observant une démarche scientifique, les jeunes médecins s’impliquent pour améliorer la santé de demain.
Cette évolution passe par d’importants changements dans la formation, la recherche et la santé ainsi que leur gouvernance et leur financement.
En effet, les patients ne veulent pas seulement avoir accès à un médecin : ils veulent être bien soignés et “en bonne santé”.
Indépendamment des exploits médicaux et technologiques, l’Assurance Maladie et le système de santé en général progressent-ils aussi vite qu’ils devraient ?
La quête d’un meilleur système de santé passe par l’analyse des réussites et failles du système actuel.
Alors que la médecine s’appuie sur deux piliers (ville principalement ; hôpital plutôt en second recours), la formation et la recherche médicales demeurent très hospitalo-centrées voire “CHU-centrées”.
Alors que les innovations diagnostiques, thérapeutiques, technologiques et organisationnelles bouillonnent, la formation continue est en retard voire hors-sujet.
Alors qu’il devrait constituer un levier positif, le financement favorise des dérives dans la formation médicale, la recherche et les soins.
Alors que l’administration est censée aider, son poids étouffe les soignants, qui s’interrogent sur son utilité.
Alors que les patients devraient être acteurs de leur santé avec une logique préventive, l’assurance-maladie finance principalement une réparation tardive, surpondérant la consommation de soins.
En ayant comme boussole les données sanitaires, sociales et économiques et en observant une démarche scientifique, les jeunes médecins s’impliquent pour améliorer la santé de demain.
Cette évolution passe par d’importants changements dans la formation, la recherche et la santé ainsi que leur gouvernance et leur financement.
En effet, les patients ne veulent pas seulement avoir accès à un médecin : ils veulent être bien soignés et “en bonne santé”.