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Les e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie

JOFFRE F | DAMBRIN C | Pas dAuteur associé à cette clé | Pas dAuteur associé à cette clé | Pas dAuteur associé à cette clé | Pas dAuteur associé à cette clé | Pas dAuteur associé à cette clé

Séance du mercredi 16 janvier 2008 (PLACE DE LA CHIRURGIE ET DE L’IMAGERIE INTERVENTIONNELLE EN PATHOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE : INDICATIONS-RESULTATS)

Résumé

La pathologie aortique a été marquée ces dix dernières années par deux événements essentiels :1 une meilleure connaissance de la physiopathologie en partie grâce au progrès de l’imagerie2 les solutions thérapeutiques endovasculaires moins invasives que la chirurgie traditionnelle.- A l ’étage thoracique, pratiquement toutes les pathologies aortiques touchant l‘aorte descendante sont accessibles à des traitements endovasculaires par mise en place de stent graft, parfois au prix de traitements hybrides associant une chirurgie de dérivation des troncs surpa-aortiques et la mise en place de stent graft sur l’arche aortique. En respectant les mêmes indications que la chirurgie traditionnelle, les résultats des stents grafts, en terme de morbi-mortalité, sont sensiblement inférieurs (en particulier en ce qui concerne le taux de paraplégie et d’accident vasculaire cérébral).Pour toutes ces raisons, les recommandations internationales ont tendance à privilégier ces solutions thérapeutiques, chaque fois que l’anatomie aortique s’y prête.- Au niveau abdominal, les bénéfices de ces techniques endovasculaires sont moins évidents, en particulier en raison d’une morbi-mortalité chirurgicale sensiblement inférieure à cet étage. Les recommandations actuelles sont de proposer un traitement endovasculaire pour les patients à risques opératoires et de réserver la chirurgie classique aux patients jeunes à faible risque opératoire.Entre ces deux extrêmes, la décision se fera en fonction du risque du traitement endovasculaire en particulier pour des raisons anatomiques, du risque chirurgical, et de l’expertise des opérateurs.