Prise en charge chirurgicale des Kystes hydatiques du Foie : à propos de 2200 cas dont 1400 compliqués
Séance du mercredi 28 mai 2025 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299//2025.20.03
Résumé
Introduction :
Malgré l’apport incontestable de l’imagerie dans le diagnostic du kyste hydatique, celui-ci est découvert au stade de complication dans plus de 90% des cas.il demeure une pathologie grave, attestée par sa morbidité .
Matériel et méthode :
Notre étude rétrospective se rapporte sur l’analyse de 2200 kystes hydatiques traitée sur une période 50 ans. Il s’agissait de 550 hommes et 1650 femmes. L’âge moyen était de 40 ans avec des extrêmes de 7 et 88 ans, et un pic de fréquence entre 25 et 35 ans.
Résultats :
67% étaient localisés sur le foie droit, le kyste était unique dans 59% des cas , localisation double dans 20% et multiples dans 21% des cas.42% des patients avaient une localisation pulmonaire associée, 29 splenique,26 une hydatidose maligne,17 mésentérique et 9 ovarienne.
A l’exploration 800 kystes étaient sains (type I), 310 suppurés, 1010 avaient une fistule biliaire, 67 rompus dans les voies biliaires et 12 rupture dans le péritoine.
Toutes les techniques ont été pratiquées, 7 marsupialisations, 2 posadas et 2 drainages externes.
94 perikystoresections, 42 kystectomies idéales, 10 hépatectomies gauches et 254 perikystectomies, le reste soit 1800 ont eu une résection du dôme saillant, à noter que 55 malades ont été traité par voie cœlioscopique.
Le drainage a concerné 468 malades repartis en 10% technique de Guedj, 24% capitonnage et 60% un drainage aspiratif. Les plasties de comblement ont été réalisées 98 fois.
Le traitement des fistules biliaires est plus nuancé, aveuglées systématiquement avant 1976, nous les laissons ouvertes avec un drainage intrakystique avec ou sans drainage biliaire.
La mortalité est quasi nulle (3 décès par embolie pulmonaire , 2 par choc anaphylactique et 1 par infarctus) et la morbidité a concerné 35% des patients ,suppuration de la cavité résiduelle, fistule biliaire intarissable et hémorragie du site opératoire.
Le suivi à long terme a permis de réopérer 21% des patients pour une récidive ou localisation secondaire.
La durée d’hospitalisation est passée de 6 jours pour les kystes simples à 57 jours pour les kystes compliqués.
Conclusion :
Les kystes hydatiques sont admis souvent au stade de complication et ce sont ces kystes qui posent le plus de problèmes thérapeutiques et post-opératoires, aussi faut-il les diagnostiquer et traiter à un stade précoce ou un traitement conservateur est suffisant.
R.GRAÏCHI – Z.GUEZZEN – Y.IKKACHE – B.KRELIL
Service de chirurgie générale et cancérologique -CHU Oran
Malgré l’apport incontestable de l’imagerie dans le diagnostic du kyste hydatique, celui-ci est découvert au stade de complication dans plus de 90% des cas.il demeure une pathologie grave, attestée par sa morbidité .
Matériel et méthode :
Notre étude rétrospective se rapporte sur l’analyse de 2200 kystes hydatiques traitée sur une période 50 ans. Il s’agissait de 550 hommes et 1650 femmes. L’âge moyen était de 40 ans avec des extrêmes de 7 et 88 ans, et un pic de fréquence entre 25 et 35 ans.
Résultats :
67% étaient localisés sur le foie droit, le kyste était unique dans 59% des cas , localisation double dans 20% et multiples dans 21% des cas.42% des patients avaient une localisation pulmonaire associée, 29 splenique,26 une hydatidose maligne,17 mésentérique et 9 ovarienne.
A l’exploration 800 kystes étaient sains (type I), 310 suppurés, 1010 avaient une fistule biliaire, 67 rompus dans les voies biliaires et 12 rupture dans le péritoine.
Toutes les techniques ont été pratiquées, 7 marsupialisations, 2 posadas et 2 drainages externes.
94 perikystoresections, 42 kystectomies idéales, 10 hépatectomies gauches et 254 perikystectomies, le reste soit 1800 ont eu une résection du dôme saillant, à noter que 55 malades ont été traité par voie cœlioscopique.
Le drainage a concerné 468 malades repartis en 10% technique de Guedj, 24% capitonnage et 60% un drainage aspiratif. Les plasties de comblement ont été réalisées 98 fois.
Le traitement des fistules biliaires est plus nuancé, aveuglées systématiquement avant 1976, nous les laissons ouvertes avec un drainage intrakystique avec ou sans drainage biliaire.
La mortalité est quasi nulle (3 décès par embolie pulmonaire , 2 par choc anaphylactique et 1 par infarctus) et la morbidité a concerné 35% des patients ,suppuration de la cavité résiduelle, fistule biliaire intarissable et hémorragie du site opératoire.
Le suivi à long terme a permis de réopérer 21% des patients pour une récidive ou localisation secondaire.
La durée d’hospitalisation est passée de 6 jours pour les kystes simples à 57 jours pour les kystes compliqués.
Conclusion :
Les kystes hydatiques sont admis souvent au stade de complication et ce sont ces kystes qui posent le plus de problèmes thérapeutiques et post-opératoires, aussi faut-il les diagnostiquer et traiter à un stade précoce ou un traitement conservateur est suffisant.
R.GRAÏCHI – Z.GUEZZEN – Y.IKKACHE – B.KRELIL
Service de chirurgie générale et cancérologique -CHU Oran