Comment j’optimise l’expérience patient au Centre universitaire de Saint John (Canada).
Séance du mercredi 12 mars 2025 (Le patient unique)
N° de DOI : 10.26299/b88b-bd97/2025.10.04
Résumé
Trois améliorations simples changent profondément la pratique de la chirurgie dans de nombreuses spécialités au Canada et dans le reste du monde.
1) En 2024, n’importe quel chirurgien peut facilement apprendre à pratiquer une anesthésie locale « tumescente » de grand volume de lidocaïne adrénalinée diluée sur de larges parties du corps avec quasiment aucune douleur d’injection, de sorte que la sédation ne soit plus nécessaire.
2) Nous savons maintenant que l’épinéphrine est sans danger pour les doigts et les orteils. Nous n’avons donc plus besoin d’un garrot pour la plupart des chirurgies des membres, ce qui signifie que les patients n’ont plus besoin de sédation pour tolérer un garrot.
3) Il existe enfin des preuves abondantes qu’il n’y a pas d’augmentation des taux d’infection lorsque les interventions sont réalisées hors du bloc opératoire dans des salles d’intervention mineures avec drapage réduit. L’élimination de la sédation et de la nécessité d’une équipe d’anesthésiologie permettent d’autant plus ce transfert de la chirurgie dans une salle d’intervention mineure (à l’hôpital ou au cabinet).
WALANT est un acronyme résumant ces trois changements : Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (anesthésie locale sans garrot et sans sédatif). Une recherche PubMed du mot « WALANT » le 10 janvier 2025 a produit 354 publications mondiales depuis 2013.
Le WALANT s’applique à la plupart des chirurgies de la main, du pied, de la cheville, des tendons, des nerfs, à l’excision/reconstruction des cancers de la peau, à la chirurgie esthétique, à la réparation des hernies abdominales, aux amputations des membres supérieurs et inférieurs et à la fixation des fractures de l’avant-bras, du coude et de la clavicule, etc.
Le WALANT réduit considérablement les coûts (économie en personnel et matériel) et les déchets (coût carbone considérablement réduit au cabinet vs bloc opératoire).
Enfin, Le WALANT augmente la sécurité et le confort des patients en éliminant les complications causées par la sédation (les nausées et les vomissements, la thromboembolie veineuse et pulmonaire, la rétention urinaire, l’hyperthermie maligne, la pneumopathie d’inhalation…).
1) En 2024, n’importe quel chirurgien peut facilement apprendre à pratiquer une anesthésie locale « tumescente » de grand volume de lidocaïne adrénalinée diluée sur de larges parties du corps avec quasiment aucune douleur d’injection, de sorte que la sédation ne soit plus nécessaire.
2) Nous savons maintenant que l’épinéphrine est sans danger pour les doigts et les orteils. Nous n’avons donc plus besoin d’un garrot pour la plupart des chirurgies des membres, ce qui signifie que les patients n’ont plus besoin de sédation pour tolérer un garrot.
3) Il existe enfin des preuves abondantes qu’il n’y a pas d’augmentation des taux d’infection lorsque les interventions sont réalisées hors du bloc opératoire dans des salles d’intervention mineures avec drapage réduit. L’élimination de la sédation et de la nécessité d’une équipe d’anesthésiologie permettent d’autant plus ce transfert de la chirurgie dans une salle d’intervention mineure (à l’hôpital ou au cabinet).
WALANT est un acronyme résumant ces trois changements : Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet (anesthésie locale sans garrot et sans sédatif). Une recherche PubMed du mot « WALANT » le 10 janvier 2025 a produit 354 publications mondiales depuis 2013.
Le WALANT s’applique à la plupart des chirurgies de la main, du pied, de la cheville, des tendons, des nerfs, à l’excision/reconstruction des cancers de la peau, à la chirurgie esthétique, à la réparation des hernies abdominales, aux amputations des membres supérieurs et inférieurs et à la fixation des fractures de l’avant-bras, du coude et de la clavicule, etc.
Le WALANT réduit considérablement les coûts (économie en personnel et matériel) et les déchets (coût carbone considérablement réduit au cabinet vs bloc opératoire).
Enfin, Le WALANT augmente la sécurité et le confort des patients en éliminant les complications causées par la sédation (les nausées et les vomissements, la thromboembolie veineuse et pulmonaire, la rétention urinaire, l’hyperthermie maligne, la pneumopathie d’inhalation…).