Les traitements chirurgicaux des hémorragies de la délivrance
Séance du mercredi 02 avril 2025 (Chirurgie Humanitaire et solidaire)
N° de DOI : 10.26299/gk8z-z919/2025.13.03
Résumé
Les hémorragies du post-partum restent un des fléaux de l’Obstétrique pour les obstétriciens et les sages-femmes, et pourtant, nous avons les moyens de réduire leur fréquence, leur gravité et leur morbidité.
Les hémorragies graves correspondent aux hémorragies nécessitant un geste hémostatique ou une transfusion. Elles représentent 25% des causes de mortalité maternelles et surviennent dans 1 à 3/1000naissances. Le dépistage et la prise en charge précoce des hémorragies de la délivrance devraient permettre de réduire l’incidence des hémorragies graves.
En cas d’hémorragies grave, la stratégie consiste à éviter la mortalité et réduire la morbidité.
La prise en charge est bien entendu, multidisciplinaire avec nos collègues anesthésiste réanimateurs.
L’hystérectomie est efficace si elle est pratiquée à un stade adéquat mais elle induit une morbidité notamment chez les femmes primipares voire qui n’ont pas d’enfant vivant.
Des méthodes conservatrices se sont développées comme l’embolisation des artères utérines.
Dans certains pays et régions du monde, cette méthode n’est pas accessible 24H/24H. Des techniques chirurgicales simples permettent d’éviter une hystérectomie dans la plupart des cas.
Il s’agit de deux types de techniques : les ligatures vasculaires, les techniques de rétraction utérine et enfin l’association des deux (technique de Pereira).
Les deux techniques sont efficaces mais les ligatures vasculaires nécessitent un apprentissage plus important avec des risques per-opératoires potentiels notamment les lésions de l’uretère.
Les techniques de rétraction sont efficaces et d’acquisition très simple. Elles ont déjà montré leurs impacts dans des situations difficiles et devraient être diffusées très largement.
Henri-Jean Philippe, PU, PH, Gynécologue-obstétricien, Maternité Port-Royal, APHP Université de Paris cité, Secrétaire général d’Actions Sans Femmes
Les hémorragies graves correspondent aux hémorragies nécessitant un geste hémostatique ou une transfusion. Elles représentent 25% des causes de mortalité maternelles et surviennent dans 1 à 3/1000naissances. Le dépistage et la prise en charge précoce des hémorragies de la délivrance devraient permettre de réduire l’incidence des hémorragies graves.
En cas d’hémorragies grave, la stratégie consiste à éviter la mortalité et réduire la morbidité.
La prise en charge est bien entendu, multidisciplinaire avec nos collègues anesthésiste réanimateurs.
L’hystérectomie est efficace si elle est pratiquée à un stade adéquat mais elle induit une morbidité notamment chez les femmes primipares voire qui n’ont pas d’enfant vivant.
Des méthodes conservatrices se sont développées comme l’embolisation des artères utérines.
Dans certains pays et régions du monde, cette méthode n’est pas accessible 24H/24H. Des techniques chirurgicales simples permettent d’éviter une hystérectomie dans la plupart des cas.
Il s’agit de deux types de techniques : les ligatures vasculaires, les techniques de rétraction utérine et enfin l’association des deux (technique de Pereira).
Les deux techniques sont efficaces mais les ligatures vasculaires nécessitent un apprentissage plus important avec des risques per-opératoires potentiels notamment les lésions de l’uretère.
Les techniques de rétraction sont efficaces et d’acquisition très simple. Elles ont déjà montré leurs impacts dans des situations difficiles et devraient être diffusées très largement.
Henri-Jean Philippe, PU, PH, Gynécologue-obstétricien, Maternité Port-Royal, APHP Université de Paris cité, Secrétaire général d’Actions Sans Femmes