Exposition chronique à la pollution atmosphérique et le risque de cancer du sein : Résultat d’une étude cas-témoins nichée dans la cohorte française E3N-Générations
Séance du mercredi 09 avril 2025 (Cancer environnement)
N° de DOI : 10.26299/xtfp-9c30/2025.14.02
Résumé
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme (66 000 nouveaux cas en 2022 en France). Si les facteurs génétiques et hormonaux sont bien connus, ils n’expliquent pas tous les cas. Des études suggèrent que certains polluants environnementaux, notamment perturbateurs endocriniens, pourraient jouer un rôle, mais les données restent contrastées.
Le projet XENAIR, a étudié le lien entre le risque de cancer du sein et l’exposition chronique à faible dose de 7 polluants atmosphériques, perturbateurs endocriniens (dioxines, benzo[a]pyrène (BaP), polychlorobiphényles (PCB), cadmium) et auxquels les français sont majoritairement exposés (particules (PM10 et PM2.5), dioxyde d’azote (NO2). L’étude repose sur une étude cas-témoins nichée dans la cohorte E3N-Générations incluant 5222 cas de cancer du sein (1990-2011) et 5222 témoins appariés. L’utilisation de différentes méthodes (Système d’Information Géographique, Land Use Regression et CHIMERE), a permis d’estimer les concentrations des polluants entre 1990 à 2011 aux adresses residentielles des femmes.
Les résultats du projet ont mis en évidence une baisse des expositions des sujets de l’étude entre 1990 et 2011. Cependant les niveaux d’expositions restent largement au-dessus des recommandations sanitaires actuelles de l’OMS.
Les résultats ont montré une association significative avec l’augmentation de l’exposition aux NO2 PM10, PM2.5, BaP, PCB153 et dioxines. L’analyse de l’exposition combinée des 7 polluants confirment cette association.
Il s’agit de la première étude française analysant l’effet individuel de ces 7 polluants sur le risque de cancer du sein avec une estimation des expositions fines et tenant compte de l’histoire résidentielle des sujets sur 22 ans.
Le projet XENAIR, a étudié le lien entre le risque de cancer du sein et l’exposition chronique à faible dose de 7 polluants atmosphériques, perturbateurs endocriniens (dioxines, benzo[a]pyrène (BaP), polychlorobiphényles (PCB), cadmium) et auxquels les français sont majoritairement exposés (particules (PM10 et PM2.5), dioxyde d’azote (NO2). L’étude repose sur une étude cas-témoins nichée dans la cohorte E3N-Générations incluant 5222 cas de cancer du sein (1990-2011) et 5222 témoins appariés. L’utilisation de différentes méthodes (Système d’Information Géographique, Land Use Regression et CHIMERE), a permis d’estimer les concentrations des polluants entre 1990 à 2011 aux adresses residentielles des femmes.
Les résultats du projet ont mis en évidence une baisse des expositions des sujets de l’étude entre 1990 et 2011. Cependant les niveaux d’expositions restent largement au-dessus des recommandations sanitaires actuelles de l’OMS.
Les résultats ont montré une association significative avec l’augmentation de l’exposition aux NO2 PM10, PM2.5, BaP, PCB153 et dioxines. L’analyse de l’exposition combinée des 7 polluants confirment cette association.
Il s’agit de la première étude française analysant l’effet individuel de ces 7 polluants sur le risque de cancer du sein avec une estimation des expositions fines et tenant compte de l’histoire résidentielle des sujets sur 22 ans.