Canal lombaire étroit : Le chemin sinueux de la physiopathologie aux résultats chirurgicaux en passant par l’imagerie
Séance du mercredi 20 novembre 2024 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/f04r-cp51/emem.2024.31.05
Résumé
Le canal lombaire étroit (CLE), pathologie fréquente de dégénérescence rachidienne, provoque principalement une claudication neurogène. La taille du canal lombaire atteint sa dimension adulte tôt, influencée par des facteurs anténataux, et tend à diminuer chez les générations récentes, selon nos études. La physiopathologie de la claudication neurogène reste mal comprise. Une hypothèse initiale attribuait les symptômes à une traction des radicelles lors de la marche, mais une étude pilote utilisant un exosquelette robotisé pour une marche passive chez des sujets symptomatiques a écarté cette hypothèse, rendant l’origine vasculaire des symptômes plus probable.
La mesure du degré de sténose la plus fiable prend en compte le rapport entre les radicelles et le liquide céphalorachidien qui les entoure. La classification morphologique en quatre grades (A, B, C et D) offre une valeur pronostique clinique supérieure aux signes morphologiques tels que le signe de sédimentation ou les radicelles redondantes.
Le traitement du CLE résistant aux mesures conservatrices implique la libération chirurgicale des structures nerveuses. La décompression indirecte par distraction interépineuse a perdu de sa popularité à cause d’échecs à long terme, bien que ses résultats initiaux aient été prometteurs. Les tendances actuelles privilégient des approches moins invasives, comme la décompression bilatérale au microscope et, plus récemment, les techniques endoscopiques, qui apparaissent prometteuses.
Plusieurs études démontrent la supériorité de la chirurgie par rapport aux approches conservatrices pour les sujets symptomatiques, soutenant cette intervention même chez les patients âgés.
Prof Constantin Schizas -Unité Spinale Neuro-orthopédique -Clinique Cecil -Lausanne
Suisse
La mesure du degré de sténose la plus fiable prend en compte le rapport entre les radicelles et le liquide céphalorachidien qui les entoure. La classification morphologique en quatre grades (A, B, C et D) offre une valeur pronostique clinique supérieure aux signes morphologiques tels que le signe de sédimentation ou les radicelles redondantes.
Le traitement du CLE résistant aux mesures conservatrices implique la libération chirurgicale des structures nerveuses. La décompression indirecte par distraction interépineuse a perdu de sa popularité à cause d’échecs à long terme, bien que ses résultats initiaux aient été prometteurs. Les tendances actuelles privilégient des approches moins invasives, comme la décompression bilatérale au microscope et, plus récemment, les techniques endoscopiques, qui apparaissent prometteuses.
Plusieurs études démontrent la supériorité de la chirurgie par rapport aux approches conservatrices pour les sujets symptomatiques, soutenant cette intervention même chez les patients âgés.
Prof Constantin Schizas -Unité Spinale Neuro-orthopédique -Clinique Cecil -Lausanne
Suisse