Tumeurs glomiques de la main : formes typiques et atypiques
Séance du mercredi 20 novembre 2024 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/wth9-7b08/emem.2024.31.04
Résumé
Déjà décrite cliniquement en 1812 par Wood et histologiquement par Masson en 1924, la tumeur glomique ou glomangiome est une affection bénigne rare touchant surtout la main. Basée sur une expérience chirurgicale de plus de 120 cas opérés en 30 ans, l’auteur fait le point sur cette pathologie mal connue en dehors des Chirurgiens de la main et de certains Dermatologues :
- Rappel court de la forme typique digitale sous-unguéale ou pulpaire et de ses trois symptômes pathognomoniques : douleur spontanée vive voire syncopale, douleur provoquée au toucher comme au Pin-test de Love, intolérance au froid ;
- Apport et indication de l’angio-IRM développée à la main depuis les années 80 et qui supplante les autres examens paracliniques (radiologie, scintigraphie, artériographie et même écho-doppler) ;
- Présentation documentée de certaines formes :
o trompeuses : psychiatrique, pseudo-canalaires (diagnostic erroné ou associé de syndrome du canal carpien, de compression du nerf ulnaire voire d’atteinte radiculaire cervicale), ou dystrophie unguéale
o atypiques ou inhabituelle : tumeur glomique géante, siège à la paume ou au dos du poignet, localisation multiple sur le même doigt ou à la main, voire forme indolore
o glomangiome récidivé
Le traitement d’une tumeur glomique est exclusivement chirurgical, réalisé au mieux sous moyen grossissant visualisant un nodule bien limité souvent plus petit sous garrot que ne le laisserait prévoir l’IRM. La chirurgie impose de respecter certains principes :
- repérer et marquer la zone gâchette avant l’anesthésie locorégionale
- respecter l’ongle et sa matrice
- exciser monobloc la lésion par voie latérale ou transunguéale
- adresser de principe la pièce à l’examen histologique de surcroit lorsque l’on a un doute per-opératoire en ne retrouvant pas de lésion typique
Ces précautions doivent permettre d’une part de voir disparaître rapidement les symptômes douloureux préopératoires en restituant une morphologie et un aspect normal du doigt et de son ongle, d’autre part également de limiter le risque de récidive dont l’exérèse itérative est toujours plus délicate et difficile.
- Rappel court de la forme typique digitale sous-unguéale ou pulpaire et de ses trois symptômes pathognomoniques : douleur spontanée vive voire syncopale, douleur provoquée au toucher comme au Pin-test de Love, intolérance au froid ;
- Apport et indication de l’angio-IRM développée à la main depuis les années 80 et qui supplante les autres examens paracliniques (radiologie, scintigraphie, artériographie et même écho-doppler) ;
- Présentation documentée de certaines formes :
o trompeuses : psychiatrique, pseudo-canalaires (diagnostic erroné ou associé de syndrome du canal carpien, de compression du nerf ulnaire voire d’atteinte radiculaire cervicale), ou dystrophie unguéale
o atypiques ou inhabituelle : tumeur glomique géante, siège à la paume ou au dos du poignet, localisation multiple sur le même doigt ou à la main, voire forme indolore
o glomangiome récidivé
Le traitement d’une tumeur glomique est exclusivement chirurgical, réalisé au mieux sous moyen grossissant visualisant un nodule bien limité souvent plus petit sous garrot que ne le laisserait prévoir l’IRM. La chirurgie impose de respecter certains principes :
- repérer et marquer la zone gâchette avant l’anesthésie locorégionale
- respecter l’ongle et sa matrice
- exciser monobloc la lésion par voie latérale ou transunguéale
- adresser de principe la pièce à l’examen histologique de surcroit lorsque l’on a un doute per-opératoire en ne retrouvant pas de lésion typique
Ces précautions doivent permettre d’une part de voir disparaître rapidement les symptômes douloureux préopératoires en restituant une morphologie et un aspect normal du doigt et de son ongle, d’autre part également de limiter le risque de récidive dont l’exérèse itérative est toujours plus délicate et difficile.