Session chirurgie en cabinet
Séance du mercredi 23 octobre 2024 (La chirurgie au cabinet)
N° de DOI : 10.26299/115j-ta55/emem.2024.27.04
Résumé
Nous rapportons ici les résultats de l’analyse de la pratique de la chirurgie en cabinet du CHU de Nîmes, en particulier l’impact de cette pratique sur le chemin clinique de la prise en charge du canal carpien. L’analyse s’est basée en particulier sur quatre items :
• La sécurité du parcours pour le patient ;
• La qualité des soins pour le patient comparée à d’autres prises en charge, que ce soit sur le plan anesthésique ou chirurgical ;
• L’optimisation des ressources humaines et économiques comparée à la prise en charge classique en ambulatoire ;
• L’optimisation de l’empreinte carbone par rapport aux parcours de soins classiques.
La pertinence de l’analyse que nous vous présentons réside dans le mode d’évaluation de cette pratique. La plupart des données recueillies proviennent de structures en charge de la surveillance des parcours de soins (infectiologues, anesthésistes, pharmaciens, administratifs) qui ne réalisent pas directement le parcours. Cette information est essentielle pour montrer l’objectivité et la sincérité des données.
Les parcours de soins ont été réalisés par le Dr Olivier Marès dans le service du Pr Kouyoumdjian.
Concernant la sécurité du parcours, nous rapportons une série équilibrée de 125 patients entre chirurgie en cabinet et bloc ambulatoire, sans aucune infection associée à cette pratique. La sécurité de l’anesthésie locale proposée a été confirmée par notre équipe d’anesthésie, qui ne réalise pas cette pratique. Dans une étude comparative de 90 cas, nous rapportons une qualité et une sécurité supérieures de l’anesthésie locale par rapport à une anesthésie locorégionale.
La qualité des soins, comparée au parcours classique ambulatoire, est supérieure : dans une série continue de 90 patients, la satisfaction globale est passée de 8,3 à 9,7 d’un circuit ambulatoire à un circuit de cabinet, sans aucune augmentation des complications.
Nous avons également effectué l’analyse de l’optimisation des ressources humaines, qui sont divisées par trois par rapport à des circuits classiques. Il existe également une optimisation des coûts. Le coût d’une procédure en cabinet est inférieur à un tiers de celui d’une intervention sous endoscopie dans un circuit ambulatoire.
Nous avons aussi analysé le coût carbone entre une procédure endoscopique sous anesthésie locorégionale en ambulatoire, une procédure échographique sous WALANT en ambulatoire, et une procédure en chirurgie de cabinet sous WALANT et échographie.
La chirurgie en cabinet permet une réduction de l’empreinte carbone de 500 % par rapport à une procédure endoscopique en ambulatoire et de 300 % par rapport à la chirurgie sous échographie en ambulatoire.
La chirurgie en cabinet ouvre un nouvel horizon pour la prise en charge des pathologies de la main. Elle offre à la fois un geste avec une sécurité comparable aux anciens parcours, avec des PROMS et des PREMS supérieurs à ces derniers. De plus, ce parcours permet une optimisation des ressources humaines et financières nécessaires à la réalisation de ces actes, tout en diminuant de manière drastique l’empreinte carbone.
• La sécurité du parcours pour le patient ;
• La qualité des soins pour le patient comparée à d’autres prises en charge, que ce soit sur le plan anesthésique ou chirurgical ;
• L’optimisation des ressources humaines et économiques comparée à la prise en charge classique en ambulatoire ;
• L’optimisation de l’empreinte carbone par rapport aux parcours de soins classiques.
La pertinence de l’analyse que nous vous présentons réside dans le mode d’évaluation de cette pratique. La plupart des données recueillies proviennent de structures en charge de la surveillance des parcours de soins (infectiologues, anesthésistes, pharmaciens, administratifs) qui ne réalisent pas directement le parcours. Cette information est essentielle pour montrer l’objectivité et la sincérité des données.
Les parcours de soins ont été réalisés par le Dr Olivier Marès dans le service du Pr Kouyoumdjian.
Concernant la sécurité du parcours, nous rapportons une série équilibrée de 125 patients entre chirurgie en cabinet et bloc ambulatoire, sans aucune infection associée à cette pratique. La sécurité de l’anesthésie locale proposée a été confirmée par notre équipe d’anesthésie, qui ne réalise pas cette pratique. Dans une étude comparative de 90 cas, nous rapportons une qualité et une sécurité supérieures de l’anesthésie locale par rapport à une anesthésie locorégionale.
La qualité des soins, comparée au parcours classique ambulatoire, est supérieure : dans une série continue de 90 patients, la satisfaction globale est passée de 8,3 à 9,7 d’un circuit ambulatoire à un circuit de cabinet, sans aucune augmentation des complications.
Nous avons également effectué l’analyse de l’optimisation des ressources humaines, qui sont divisées par trois par rapport à des circuits classiques. Il existe également une optimisation des coûts. Le coût d’une procédure en cabinet est inférieur à un tiers de celui d’une intervention sous endoscopie dans un circuit ambulatoire.
Nous avons aussi analysé le coût carbone entre une procédure endoscopique sous anesthésie locorégionale en ambulatoire, une procédure échographique sous WALANT en ambulatoire, et une procédure en chirurgie de cabinet sous WALANT et échographie.
La chirurgie en cabinet permet une réduction de l’empreinte carbone de 500 % par rapport à une procédure endoscopique en ambulatoire et de 300 % par rapport à la chirurgie sous échographie en ambulatoire.
La chirurgie en cabinet ouvre un nouvel horizon pour la prise en charge des pathologies de la main. Elle offre à la fois un geste avec une sécurité comparable aux anciens parcours, avec des PROMS et des PREMS supérieurs à ces derniers. De plus, ce parcours permet une optimisation des ressources humaines et financières nécessaires à la réalisation de ces actes, tout en diminuant de manière drastique l’empreinte carbone.