Traitement de l'insuffisance veineuse : évolution et nouveaux paradigmes au XXIe siècle
Séance du mercredi 11 septembre 2024 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/h40s-zb53/emem.2024.23.01
Résumé
Le traitement dit « radical » des varices qui a régné en maître durant 100 ans, appelé « crossectomie-
stripping » a été mis au point au tout début du XXe siècle sur le principe de l’exérèse de la veine saphène est basé sur la théorie physiopathologique descendante décrite par Trendelenburg en 1890, qui veut que le reflux commence au niveau de la valve ostiale de la saphène, puis progresse de manière rétrograde jusqu’au tributaires périphériques. A l’orée du XXIe siècle, suivant le mouvement général d’évolution des techniques opératoires vasculaires vers l’endovasculaire percutanée (largement développée en pathologie artérielle), sont apparues des techniques « endoveineuses » (laser, radiofréquence, vapeur, colle) qui se sont révélées aussi efficaces et moins agressives que le stripping. Ces techniques mini-invasives ont involontairement conduit à la remise en question les pierres angulaires du dogme du traitement radical de la veine saphène. Ceci a conduit à un changement de paradigme remettant en question le rôle central de la veine saphène dans le traitement de la maladie variqueuse et révélant à l’inverse l’importance du traitement des tributaires variqueuses (méthode ASVAL), sur lequel le traitement doit se focaliser aujourd’hui et probablement encore plus dans le futur.
stripping » a été mis au point au tout début du XXe siècle sur le principe de l’exérèse de la veine saphène est basé sur la théorie physiopathologique descendante décrite par Trendelenburg en 1890, qui veut que le reflux commence au niveau de la valve ostiale de la saphène, puis progresse de manière rétrograde jusqu’au tributaires périphériques. A l’orée du XXIe siècle, suivant le mouvement général d’évolution des techniques opératoires vasculaires vers l’endovasculaire percutanée (largement développée en pathologie artérielle), sont apparues des techniques « endoveineuses » (laser, radiofréquence, vapeur, colle) qui se sont révélées aussi efficaces et moins agressives que le stripping. Ces techniques mini-invasives ont involontairement conduit à la remise en question les pierres angulaires du dogme du traitement radical de la veine saphène. Ceci a conduit à un changement de paradigme remettant en question le rôle central de la veine saphène dans le traitement de la maladie variqueuse et révélant à l’inverse l’importance du traitement des tributaires variqueuses (méthode ASVAL), sur lequel le traitement doit se focaliser aujourd’hui et probablement encore plus dans le futur.