Evolution technologique en chirurgie du segment antérieur de l’œil : gadget ou réel progrès ? Exemple du microscope 3D
Séance du mercredi 19 juin 2024 (Ophtalmologie : l'innovation au service de la précision chirurgicale)
N° de DOI : 10.26299/3kwp-p848/emem.2024.21.05
Résumé
Si l’apparition de nouvelles techniques chirurgicales est relativement fréquente en ophtalmologie, il est plutôt rare qu’une nouvelle technologie industrielle s’impose et révolutionne notre pratique quotidienne.
L’objectif de cette présentation est d’analyser l’apport récent des systèmes de visualisation 3D en chirurgie ophtalmologique à l’aulne de ce constat. S’agit-il d’un réel progrès ou d’un gadget chirurgical de plus dans notre arsenal.
Nous décrivons ici la technique et ses applications, et tentons une analyse objective des bénéfices promis. Au final, malgré une importante médiatisation, les avantages attendus de la microscopie 3D paraissent faibles en chirurgie ophtalmologique courante et contrebalancés par certains inconvénients tels que le coût, la maintenance, la définition de l’image. En revanche la technique s’avère indispensable pour certaines situations particulières, ce qui pose une question importante : comment peut-on développer une technologie onéreuse si elle ne doit être vraiment utile que pour des indications rares ?
Professeur Marc Muraine
CHU de Rouen
L’objectif de cette présentation est d’analyser l’apport récent des systèmes de visualisation 3D en chirurgie ophtalmologique à l’aulne de ce constat. S’agit-il d’un réel progrès ou d’un gadget chirurgical de plus dans notre arsenal.
Nous décrivons ici la technique et ses applications, et tentons une analyse objective des bénéfices promis. Au final, malgré une importante médiatisation, les avantages attendus de la microscopie 3D paraissent faibles en chirurgie ophtalmologique courante et contrebalancés par certains inconvénients tels que le coût, la maintenance, la définition de l’image. En revanche la technique s’avère indispensable pour certaines situations particulières, ce qui pose une question importante : comment peut-on développer une technologie onéreuse si elle ne doit être vraiment utile que pour des indications rares ?
Professeur Marc Muraine
CHU de Rouen