Fistules après chirurgie oesogastrique – Etat des lieux et comment les réduire ?
Séance du mercredi 17 avril 2024 (Journée de Cancérologie : cancers oeso-gastriques)
N° de DOI : 10.26299/x0g5-t255/emem.2024.14.09
Résumé
La fistule anastomotique (FA) après chirurgie oesogastrique représente l’une des principales complications, redoutées par tous les chirurgiens oesogastriques. Cette complication est responsable de 50% des décès après oesophagectomie selon Lewis Santy et survient dans 10 à 15% des cas, dans des centres experts à haut volume.
La difficulté de prise en charge d’une FA après œsophagectomie réside d’abord dans le diagnostic de cette dernière. Les données de la littérature prônent la réalisation d’un scanner opacifié et injecté, associé en cas de doute important à une endoscopie digestive haute. Le dosage de la CRP sérique et de l’amylase dans le drain pourrait améliorer la performance diagnostique de fistule. Sa prise en charge repose sur un traitement dynamique et agressif par voie endoscopique, radiologique ou chirurgical. Afin de limiter ces FA, la diminution de la tension sur l’anastomose et l’évaluation/l’optimisation de la vascularisation de la plastie gastrique semble primordiales.
La difficulté de prise en charge d’une FA après œsophagectomie réside d’abord dans le diagnostic de cette dernière. Les données de la littérature prônent la réalisation d’un scanner opacifié et injecté, associé en cas de doute important à une endoscopie digestive haute. Le dosage de la CRP sérique et de l’amylase dans le drain pourrait améliorer la performance diagnostique de fistule. Sa prise en charge repose sur un traitement dynamique et agressif par voie endoscopique, radiologique ou chirurgical. Afin de limiter ces FA, la diminution de la tension sur l’anastomose et l’évaluation/l’optimisation de la vascularisation de la plastie gastrique semble primordiales.