Évaluation et optimisation des patients en pré-opératoire en chirurgie
Séance du mercredi 14 février 2024 (Apport de la médecine polyvalente hospitalière dans un service de chirurgie)
N° de DOI : 10.26299/k8pm-p172/emem.2024.06.03
Résumé
Le médecin polyvalent en chirurgie a pour fonction principale la prise en charge médicale des patients dans la période péri-opératoire. Cette prise en charge consiste en un repérage des fragilités afin d’anticiper des décompensations post-opératoires et de prendre en charge ces complications si ces dernières n’ont pas été évitées.
La patientèle en chirurgie se divise schématiquement en une part de patients robustes et en bonne santé, ne nécessitant pas de prise en charge, et une part de patient fragile, qu’il convient de repérer.
La fragilité concerne de nombreux domaines (nutrition, cognition, autonomie, polypathologie, etc.). Différentes stratégies existent afin de dépister la fragilité, plus ou moins réalisables en pratique courante. Une prise en charge de ces pathologies à risque de décompensation permet de diminuer significativement la morbi-mortalité postopératoire, le taux de ré-hospitalisation, le risque d’entrée en institution.
L’optimisation des patients à risque doit être réalisée aussi bien en préopératoire, en peropératoire et en postopératoire. Elle est mise en place en préopératoire via des dispositifs de préhabilitation multimodale d’au moins 10-15 jours, et via une stratégie de blood-management. Concernant le peropératoire, l’optimisation est du ressort des chirurgiens et des anesthésistes (avec également une stratégie de blood management). Enfin, l’optimisation post-opératoire consiste à prendre en charge les décompensations et complications non évitées, et d’améliorer la récupération des capacités fonctionnelles via des dispositifs de RAAC avec une coopération multidisciplinaire. Toute cette prise en charge nécessité une implication de l’ensemble des acteurs de santé.
La patientèle en chirurgie se divise schématiquement en une part de patients robustes et en bonne santé, ne nécessitant pas de prise en charge, et une part de patient fragile, qu’il convient de repérer.
La fragilité concerne de nombreux domaines (nutrition, cognition, autonomie, polypathologie, etc.). Différentes stratégies existent afin de dépister la fragilité, plus ou moins réalisables en pratique courante. Une prise en charge de ces pathologies à risque de décompensation permet de diminuer significativement la morbi-mortalité postopératoire, le taux de ré-hospitalisation, le risque d’entrée en institution.
L’optimisation des patients à risque doit être réalisée aussi bien en préopératoire, en peropératoire et en postopératoire. Elle est mise en place en préopératoire via des dispositifs de préhabilitation multimodale d’au moins 10-15 jours, et via une stratégie de blood-management. Concernant le peropératoire, l’optimisation est du ressort des chirurgiens et des anesthésistes (avec également une stratégie de blood management). Enfin, l’optimisation post-opératoire consiste à prendre en charge les décompensations et complications non évitées, et d’améliorer la récupération des capacités fonctionnelles via des dispositifs de RAAC avec une coopération multidisciplinaire. Toute cette prise en charge nécessité une implication de l’ensemble des acteurs de santé.