Ambroise Paré : chirurgien des rois, roi des chirurgiens
Séance du mercredi 07 février 2024 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/0fb0-7c05/emem.2024.05.02
Résumé
Ambroise Paré est né en 1509 à Bourg-Hersent, près de Laval. D’origine très modeste, il est embauché comme domestique par le chapelain du comte de Laval qui lui apprend à lire et à écrire. Il devient ensuite marmiton au château de Laval, puis apprenti barbier. Il continuera dans cette voie à Vitré et à Angers, avant de se rendre à Paris pour y apprendre la chirurgie.
Il travaillera à l’Hôtel-Dieu, puis suivra les armées comme chirurgien de guerre. Il est recruté comme chirurgien du roi par Henri II, puis comme premier chirurgien du roi par Charles IX, il le restera sous Henri III. Il publie les premiers ouvrages de chirurgie en Français. Il devient chirurgien de robe longue, mais sera en lutte contre la faculté de médecine de Paris. Il soignera d’illustres patients : Henri II de sa blessure mortelle à l’œil, Charles IX de sa phtysie, le duc de Guise, le roi de Navarre … Il annote ses succès de la phrase suivante : « je le pansais, Dieu le guérit » et sa devise fut « un labeur incessant vient à bout de tout ». Il meurt à Paris le 20 décembre 1590, à l’âge de 81 ans.
Il travaillera à l’Hôtel-Dieu, puis suivra les armées comme chirurgien de guerre. Il est recruté comme chirurgien du roi par Henri II, puis comme premier chirurgien du roi par Charles IX, il le restera sous Henri III. Il publie les premiers ouvrages de chirurgie en Français. Il devient chirurgien de robe longue, mais sera en lutte contre la faculté de médecine de Paris. Il soignera d’illustres patients : Henri II de sa blessure mortelle à l’œil, Charles IX de sa phtysie, le duc de Guise, le roi de Navarre … Il annote ses succès de la phrase suivante : « je le pansais, Dieu le guérit » et sa devise fut « un labeur incessant vient à bout de tout ». Il meurt à Paris le 20 décembre 1590, à l’âge de 81 ans.