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Les e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie

Ambroise Paré. Quelques épisodes marquants de sa carrière.

Edouard PELISSIER

Séance du mercredi 13 septembre 2023 (Communications libres)

N° de DOI : 10.26299/hnpq-kb83/emem.2023.25.01

Résumé

Cette courte présentation ne prétend pas retracer toute la vie de celui que l’on a appelé « le père de la chirurgie française », mais simplement rappeler quelques épisodes marquants de sa longue carrière. En effet, retracer la vie d’Ambroise Paré nécessiterait tout un volume et un gros volume tant elle a été riche et mouvementée. Cela a été fait par plusieurs historiens, notamment par Paule Dumaître, Conservateur honoraire de la Bibliothèque de la Faculté de Médecine qui a publié un gros ouvrage très documenté, duquel j’ai tiré l’essentiel de mon petit livre. On ne connait pas vraiment la date de la naissance d’Ambroise Paré. On la situe en 1500-1510 ; en revanche, on sait qu’il est mort le 20 décembre 1590. Donc il aurait eu au moins 80 ans, ce qui est considérable pour l’époque.

Ainsi, Ambroise Paré a traversé presque tout le XVIème siècle. Un siècle peuplé de personnages de légende – François 1er, Charles Quint, Henri VIII d’Angleterre puis sa fille Élisabeth 1ère, Catherine de Médicis, Nostradamus et d’autres. Un siècle violent où le spectacle de la mort est omniprésent – on pend, on décapite, on brûle les hérétiques et on écartèle les régicides. Un siècle de guerres permanentes entre le royaume de France, le royaume d’Angleterre, le Saint Empire Romain Germanique et le Duché de Savoie. Ce siècle est aussi celui de la Renaissance des arts, des peintres, des sculpteurs et des architectes et aussi du progrès de la science – c’est à cette période que Copernic a établi définitivement la théorie de l’héliocentrisme, même si d’autres avant lui, avaient déjà affirmé que c’est la terre qui tourne autour du soleil et non l’inverse.

Or, pendant cette période de révolution, la médecine n’a pas évolué. On continue à se référer aux écrits de Galien, qui est mort plus de mille ans avant. Les procédés sont volontiers cruels. Sur un bubon on peut appliquer le ventre ouvert d’un petit animal vivant – un chiot ou un chaton. Contre une piqûre de bête venimeuse on conseille d’appliquer le cul d’une poule d’Inde, en y ayant au préalable mis un grain de gros sel pour le dilater, et d’ouvrir et fermer le bec en alternance pour aspirer le venin. Pendant l’occupation de Turin, Paré s’était procuré auprès d’un chirurgien italien la recette de l’huile de petits chiens qui était réputée pour le traitement des plaies : on jette des petits chiens vivants dans l’huile bouillante, on recueille la chair qui se détache des os, on mélange avec des vers de terre, de la térébenthine et de l’eau de vie, puis on presse le tout dans un linge pour recueillir la fameuse huile. On accorde d’autant plus de confiance à une médecine qu’elle semble plus exotique ou magique, comme le mercure, l’antimoine, la poudre de corne de licorne, le sang de dragon ou la mumie. A ce propos il faut noter qu’en 1582 le chirurgien des rois, parvenu au faîte de sa gloire, publiera le Livre de la licorne, dans lequel il met en cause la croyance en l’efficacité de la corne de licorne et de la mumie.

Ambroise Paré est né à Bourg Hersant, un petit bourg près de Laval en Mayenne. On ne sait pas exactement si son père était barbier ou coffretier, mais on sait qu’il avait un frère barbier à Vitré et un autre qui était coffretier à Paris, Rue de la Huchette. Le jeune Ambroise, peut-être intéressé par l’activité de son frère barbier, voulait devenir médecin. Il fallait donc qu’il apprit le Latin. On le plaça à cet effet chez le Chapelain Orsoy, mais il semble que celui-ci l’employât plutôt à faire le jardin, de sorte qu’Ambroise n’apprit pas le Latin. Il ne lui restait plus qu’à devenir barbier. On peut imaginer qu’il fût placé un temps dans une officine de la région, peut-être chez son frère. On le retrouve en 1533 à Paris, où il entre à l’Hôtel-Dieu comme apprenti barbier. Il y passera trois ans, il apprendra beaucoup et il en sera toujours très fier.

En 1536 il devrait passer l’examen du diplôme de Barbier, mais il faut payer pour réunir un jury et le jeune barbier n’a pas les moyens. Alors il va s’engager dans la troupe de Monsieur de Montejean Capitaine Général des gens de pied, car c’est le début de la 8ème guerre d’Italie. Les troupes du roi François 1er quittent la capitale en fanfare. On descend vers les Alpes, on franchit le col du Mont Cenis, on redescend sur le versant italien et on affronte les Espagnols de Charles Quint au pas de Suse en 1537. La bataille est sanglante, les Français sont vainqueurs, tous les Espagnols encore en vie sont passés par le fil de l’épée, on ne fait pas de prisonniers, mais il y a aussi un grand nombre de morts et de blessés chez les Français. Le jeune barbier est très occupé à panser les plaies, à extraire des balles et à amputer. On recommande à cette époque de traiter les plaies avec de l’huile bouillante, car on pense que la poudre est empoisonnée et que l’huile bouillante peut contrecarrer les effets du poison. On porte l’huile de sambuc (sureau) à ébullition, on trempe ce que l’on appelle une « tente » – un linge quelconque – dans l’huile en prenant mille précautions pour ne pas se brûler les doigts, et on l’applique dans la plaie. Au soir de la bataille, Paré est confronté à un tel nombre de blessés que l’huile vient à manquer. Alors il innove. Il prépare ce qu’il nomme curieusement un « digestif », qui est un mélange de jaune d’œuf, d’huile rosat et de térébenthine et il l’applique dans les plaies. La nuit, enroulé dans son manteau, il dort mal, il est très inquiet car il a dérogé à la règle et il se demande si les blessés ainsi traités ne vont pas mourir empoisonnés. Dès que le soleil apparaît, il se précipite pour les examiner et à sa grande surprise, non seulement les blessés qui ont reçu le fameux digestif sont en vie, mais ils sont mieux que les autres, ils ont moins souffert, ils ont mieux dormi, ils ont les traits moins tirés que ceux qui ont été traités par la méthode officielle, dont les plaies sont grisâtres et entourées de phlyctènes. Ainsi, dès sa première expérience sur le champ de bataille, le jeune barbier non diplômé introduit une nouvelle méthode de traitement des plaies de guerre.

Un autre exploit chirurgical d’Ambroise Paré a lieu au siège de Boulogne en 1544. Boulogne est assiégée par les Anglais. François de Guise, vaillant guerrier s’il en fut, s’expose sur les remparts. Il est blessé par une lance qui pénètre dans une joue un peu au-dessous de l’œil et ressort de l’autre côté non loin de l’oreille. Le bois de la lance s’est rompu sous la violence du choc, le fer encore emmanché d’un fragment de bois est tout entier enfoncé dans la face du blessé. Seules dépassent la brisure du tronçon de bois sous l’œil droit et la pointe du fer derrière l’oreille gauche. Tous les chirurgiens du prince et du roi appelés au chevet du prince discutent et tergiversent. Ils considèrent que l’intervention est trop risquée, l’œil court le risque d‘être arraché lors du retrait du dard. On discute, on hésite et le temps passe. Alors quelqu’un fait appel au barbier dont la réputation est déjà bien établie dans la troupe. Paré observe, réfléchit, hésite, puis il y va. Il se fait apporter une grosse pince de maréchal-ferrant, il demande au prince la permission d’appuyer sa botte sur la joue du prince. Il saisit la pointe du dard du côté de la sortie et il tire de toutes ses forces en exerçant une contre-pression avec son pied, et s’efforçant de tirer bien dans l’axe il retire le dard. Par chance le moignon de bois vient avec, l’œil est intact et les gros vaisseaux du cou n’ont pas été blessés. Le futur Duc de Guise guérit simplement. Il en gardera une balafre et la réputation du barbier va s’amplifier.

Ambroise Paré innove encore au siège de Damvillers en 1552. Les Français sont assiégés par Charles Quint. La jambe d’un gentilhomme a été broyée par un coup de couleuvrine. Paré procède à l'amputation. On faisait le plus vite possible car la douleur était évidemment très vive : section de toutes les parties molles d’un seul geste du grand couteau courbe, puis section de l’os à la scie. L’hémostase se faisait au fer rouge. Pour le première fois Paré va pratiquer la ligature des vaisseaux fémoraux sur le champ de bataille au lieu d'appliquer le fer rouge. Il saisit le pédicule vasculaire à l’aide d’une pince à bec de corbin et passe une ligature à l’aide d’une aiguille courbe enfilée. Il avait préparé soigneusement la technique à Paris avec ses amis barbiers entre deux campagnes, et il la mettait en pratique pour la première fois sur le champ de bataille. Il avait en effet à son domicile, une sorte de cabinet d’étude qui contenait diverses préparations anatomiques, des fœtus malformés dans des bocaux car il était passionné par l’étude des monstres, un squelette d’autruche, une vertèbre de baleine, et surtout un corps de pendu dont il avait disséqué tout un côté, sur lequel il pouvait préparer des interventions ou des voies d’abord.

En 1554, alors que Paré n’étant encore que barbier, était cependant chirurgien du roi depuis deux ans, ce sont les chirurgiens de Saint Côme qui sont venus lui proposer d’intégrer leur collège, considérant que sa notoriété et sa proximité du roi pourraient leur être utile dans la rivalité qui les opposait aux médecins de la faculté. L’affaire fut expédiée rapidement, Paré formula sa demande le 18 août, il fut examiné de façon informelle au domicile du doyen des examinateurs le 23, puis reçut son diplôme le 27 à l’Hôtel-Dieu. Son ami La Rivière lui avait préparé sa lecture en latin. Le 8 octobre il était licencié et le 17 décembre il recevait ses lettres de maîtrise et le chapeau carré des mains du prévôt de Paris.

La mort du roi Henri II est un autre épisode remarquable de la vie d’Ambroise Paré. La paix entre la France, l’Espagne et le Duché de Savoie a été signée au traité de Cateau-Cambrésis les 2 et 3 avril 1559. Des festivités sont organisées pour l’occasion au château des Tournelles à Paris, au cours desquelles seront célébrés plusieurs mariages pour consolider les accords de paix. Le roi Henri II donnait sa sœur Marguerite duchesse de Berry en mariage au duc de Savoie et sa fille Elisabeth de France, âgée seulement de 13 ans à Philippe II d’Espagne, qui était déjà veuf pour la deuxième fois. A cette occasion Henri II organise des tournois. On a installé la lice dans la grande rue Saint Antoine. Le roi est tenant, il affronte successivement le duc de Savoie, puis le duc de Guise et la troisième joute est prévue contre le jeune Gabriel de Lorges, comte de Montgomery, capitaine de la garde écossaise du roi. Les deux chevaliers s’élancent à grande vitesse, le choc est terrible, les deux lances sont brisées. La reine, comme Monsieur de Vieilleville conseiller du roi, lui recommandent d’arrêter là le tournoi, car le soleil est au plus haut, il fait chaud, l’armure est lourde, le roi est fatigué et surtout les astres sont défavorables. La prédiction de Nostradamus , inquiète la reine férue d’astrologie. Mais le roi n’en a cure, il est tenant, il doit combattre, il faut un vainqueur. En outre, il ne combat pas que pour l’honneur mais aussi pour le plaisir. Il aime la chevauchée violente, il aime l’affrontement. Chacun s’arme d’une nouvelle lance, les trompettes sonnent et les deux chevaux se précipitent l’un contre l’autre. Les deux cavaliers sont ébranlés par la violence du choc, mais ils restent en selle, les deux lances sont à nouveau brisées, mais il n’y a pas de vainqueur. Il y aura donc une troisième joute. Le roi se saisit d’une nouvelle lance, mais pour une raison que l’on ignore Montgomery n’a pas changé sa lance ébréchée. Elle frappe l’armet du roi, soulève la visière sous laquelle elle pénètre et atteint le roi à la tête. Le roi est resté en selle, mais il s’affale sur l’encolure de son cheval. Son panache noir et blanc se teinte de rouge, mais il parvient tout de même à aller au bout de la lice, laissant derrière lui une trace sanglante sur le sol poussiéreux. On l’aide à descendre de cheval, on lui ôte son armet, on découvre l’horrible blessure et on le transporte aux Tournelles. Tous les médecins et chirurgiens du roi sont là sous la direction de Chapelain premier médecin du roi. Paré chirurgien ordinaire du roi est présent lui aussi. Dans le chapitre des plaies de la tête de ses œuvres, il écrit que le tronçon ébréché a frappé le front au-dessus du sourcil droit, scalpé la peau du front jusqu’au coin interne de l’œil gauche, mettant l’os du crâne à nu, et planté plusieurs esquilles de bois dans l’œil. Le chirurgien s’assure qu’il n’y a pas de fracture du crâne manifeste, puis il nettoie la plaie, recoud la peau et tente d’ôter quelques esquilles de l’œil avec une pincette, puis il lave à l’eau vinaigrée, mais il ne peut enlever celles qui ayant pénétré plus profond ne dépassent pas de la surface du globe. L’agonie du roi dure onze jours. La fièvre et la suppuration sont apparues quelques jours après l’accident. On a fait appel à Vésale, le grand anatomiste, qui était alors chirurgien du roi d’Espagne, qui est accouru de Bruxelles. Malheureusement, Vésale ne peut faire plus que Paré et Henri II meurt le 10 juillet 1559. Le roi allait être embaumé puis porté à la basilique de Saint-Denis. Pour embaumer le roi, Paré assisté de deux autres chirurgiens ouvre le corps, en retire les viscères et le cœur qui seront portés en l’église du couvent des Célestins, puis ayant ouvert la boîte crânienne il en extrait le cerveau. Il constate la présence, en un point situé à l’opposé du point d’impact, au niveau de l’os occipital, d’une quantité de sang épandu entre les méninges, ainsi que d’une zone du cerveau de couleur jaunâtre. Il est possible que le roi soit mort des suites de la suppuration de l’œil aussi bien que des suites de cette lésion du cerveau provoquée par le choc à l’opposé du point d’impact.

On répète partout que la lance a pénétré dans l’œil et jusqu’au cerveau à travers l’orbite. En réalité c’est ce qui est arrivé à un autre personnage. En effet, quelques paragraphes plus loin, Paré rapporte un accident comparable survenu à Monsieur de Saint-Jean, écuyer du roi. Un éclat de lance de la longueur et largeur d’un doigt pénétra sous la visière et dans ce cas, il traversa l’œil à travers l’orbite et pénétra jusque dans la tête. Paré retira le tronçon de bois, lava à l’eau vinaigrée tous les jours et, contre toute attente, le blessé guérit, moyennant évidemment la perte de son œil.

La vie d’Ambroise Paré n’a pas été de tout repos. Le chirurgien a affronté la mort sur les champs de bataille, et même en dehors des combats il a survécu à beaucoup d’autres dangers. Il a été mordu par une vipère à Montpellier lors du grand tour de France du jeune roi Charles IX. Il a échappé à une tentative d’empoisonnement, car il n’avait pas que des amis à la cour. Il a eu une fracture ouverte des deux os de la jambe, à la suite d’un violent coup de pied de son cheval. Il écrit que l’os perforait la botte. Il a été traité par des attelles et un emplâtre fait d’un mélange de blanc d’œuf, farine de froment, suie de four et beurre fondu. Sur ordre du roi, il a franchi les lignes ennemies pour entrer dans Metz assiégé en 1552. Il a été fait prisonnier au siège de Hesdin en 1553. Il a eu la peste, dont il dit qu’il gardait une grande cicatrice au niveau d’un charbon.

Enfin, il a échappé au massacre de la Saint Barthélemy. Tout a commencé avec le mariage de Marguerite de Valois fille d’Henri II et Catherine de Médicis avec le protestant Henri de Navarre, célébré le 18 aout 1572. Mariage voulu par Catherine de Médicis pour tenter de réduire la fracture entre catholiques et protestants, qui menaçait l’unité du royaume. L’attentat contre l’Amiral de Coligny, chef des protestants, fomenté par Catherine de Médicis et les Guise, pour des motifs qu’il n’y a pas lieu de développer ici, eu lieu le 22 aout. Un homme de main nommé Maurevert tira sur Coligny alors qu’il se rendait à son hôtel rue de Béthisy. L’amiral échappa à la mort mais il fut blessé à la main et au bras gauche. On le raccompagna à son hôtel, et on manda Paré pour traiter la blessure. Après avoir traité les blessures, le chirurgien resta auprès de son illustre patient pour la nuit. En effet, outre que Coligny était un grand du royaume et un proche du roi, c’était un ami de Paré. D’ailleurs les ennemis du chirurgien, jaloux de son ascension, faisaient courir le bruit qu’il était huguenot. Vers trois heures, du matin un groupe de soudards dirigés par un certain Besme commandité par le duc Henri de Guise – le fils de François qui avait été blessé au siège de Boulogne et plus tard assassiné par le protestant Poltrot de Méré – pénètre violemment dans les appartements de l’amiral. Coligny, serein, qui a compris que toute défense est vaine ordonne aux gentilshommes de sa suite qui le peuvent de s’enfuir par les toits. Paré est de ceux-là. Tous ceux qui tentent de se défendre sont passés par le fil de l’épée. Dans la rue le duc de Guise, le duc d’Aumale et le bâtard d’Angoulême, guettent la fenêtre. Guise appelle : « Besme as-tu fini ? », Besme répond « c’est fait » et balance le corps de Coligny mort ou mourant par la fenêtre. Alors la sonnerie rapide et haletante du tocsin éclate. D’abord venant de l’église toute proche de Saint-Germain-l’Auxerrois, bientôt reprise de proche en proche par toutes les églises de Paris, donnant le signal du massacre.

Ambroise Paré, toujours chirurgien et conseiller du roi, continua à prodiguer ses soins à Charles IX tourmenté par le remords d’avoir autorisé le massacre. Lorsque Charles mourut le 30 mai 1574, son frère Henri troisième du nom lui succéda et Paré demeura chirurgien du nouveau roi, mais fut désormais dispensé d’aller sur les champs de bataille en raison de son âge.

Lorsque le roi Henri III fut assassiné le 1er aout 1589, ce fut son cousin Henri de Navarre qui lui succéda, car Henri III n’avait pas eu d’enfants. Mais comme Henri IV était protestant il ne put entrer dans sa capitale tenue par la Ligue catholique. Alors il décida de réduire les Parisiens par la faim. D’avril à octobre 1590, Paris assiégé ne fut plus ravitaillé et Paré encore vivant souffrit de la faim comme le peuple de Paris. Il mourut le 20 décembre 1590.

Bibliographie

Paré A. Les Œuvres de M Ambroise Paré Conseiller et Premier Chirurgien du Roi. Avec les figures et portraicts tant de l’Anatomie que des instruments de Chirurgie, & de plusieurs Monstres. A Paris chez Gabriel Buon 1575. BNF ; Bibliothèque numérique Gallica.
Malgaigne JF. Œuvres complètes d’Ambroise Paré, revues et collationnées sur toutes les éditions, avec variantes ; ornées de 217 planches et du portrait de l’auteur ; accompagnées de notes historiques et critiques et précédées d’une introduction sur l’origine et les progrès de la chirurgie en occident du sixième au seizième siècle et sur la vie et les ouvrages d’Ambroise Paré. A Paris chez JB Baillière, 1840-1841. BNF ; Bibliothèque numérique Gallica.