Histoire de la voie rétrosigmoïde et de l’endoscopie de l’angle ponto-cérébelleux
Séance du mercredi 20 novembre 2019 (L'endoscopie au service de la chirurgie dans l'angle ponto-cérébelleux)
N° de DOI : 10.26299/kkte-5r06/emem.2019.34.01
Résumé
Endoscopie de l’angle ponto-cérébelleux et voie rétrosigmoïde partagent des racines communes : en effet, toutes deux se nourrissent à la même source, celle de l’évolution récente de la chirurgie vers des voies « minimales invasives ».
Après avoir défini anatomiquement l’exigu angle ponto-cérébelleux, les auteurs retracent l’histoire de l’endoscopie de cette région restée longtemps difficile et périlleuse d’accès à tel point que Cushing l’avait surnommée « coin sombre chirurgical ». Sans présenter un travail d’historien ils expliquent comment l’endoscope est arrivé dans l’angle ponto-cérébelleux dans les années 1990, son utilisation dans la région étant désormais quotidienne.
Dans le même temps, la voie rétrosigmoïde -fille du large abord sous-occipital- est imaginée couplée à l’endoscopie pour poser plus précocement le diagnostic des tumeurs de l’angle, souvent déjà volumineuses en l’absence du scanner et de l’IRM. En fait, elle va rapidement s’imposer comme une voie d’abord rapide, sûre et élégante pour prendre en charge chirurgicalement les multiples pathologies siégeant dans cette riche région. Nul doute qu’à l’avenir cet abord se réduira encore en taille pour ne devenir, on peut l’espérer qu’endoscopique.
Après avoir défini anatomiquement l’exigu angle ponto-cérébelleux, les auteurs retracent l’histoire de l’endoscopie de cette région restée longtemps difficile et périlleuse d’accès à tel point que Cushing l’avait surnommée « coin sombre chirurgical ». Sans présenter un travail d’historien ils expliquent comment l’endoscope est arrivé dans l’angle ponto-cérébelleux dans les années 1990, son utilisation dans la région étant désormais quotidienne.
Dans le même temps, la voie rétrosigmoïde -fille du large abord sous-occipital- est imaginée couplée à l’endoscopie pour poser plus précocement le diagnostic des tumeurs de l’angle, souvent déjà volumineuses en l’absence du scanner et de l’IRM. En fait, elle va rapidement s’imposer comme une voie d’abord rapide, sûre et élégante pour prendre en charge chirurgicalement les multiples pathologies siégeant dans cette riche région. Nul doute qu’à l’avenir cet abord se réduira encore en taille pour ne devenir, on peut l’espérer qu’endoscopique.