L’endourologie en zone subsaharienne
Séance du mercredi 18 septembre 2019 (La chirurgie humanitaire)
N° de DOI : 10.26299/59mv-0d28/emem.2019.25.02
Résumé
Il existe de multiples façons d’aider les pays Africains à améliorer la prise en charge et le traitement des malades notamment dans le domaine des soins chirurgicaux. Certaines de ces voies sont éprouvées et efficaces alors que d’autres mènent à des impasses.
Notre expérience Africaine porte sur les 13 dernières années et se déroule exclusivement en zone subsaharienne.
Au Mali à L’hôpital du point G de Bamako ou sommes allés en mission à partir de 2006 l’urologie était pratiquée a ciel ouvert le service ne possédant pas d’endoscope. Un polype de vessie était détruit après ouverture de la vessie avec comme conséquence la possibilité d’une fistule vesico cutanée sus pubienne.
Grace à l’appui de l’ONG Equilibre et Population et D’Olympus Europe le service à été doté d’une instrumentation adaptée au traitement des pathologies du bas appareil urinaire. Durant la mise en place de cette nouvelle activité nous avons été frappé par la motivation non seulement des jeunes urologues mais aussi par celle du personnel paramédical. La formation s’est poursuivie au cours de missions pluriannuelles et en moins de 2 années l’activité endoscopique du service a atteint 40% des actes chirurgicaux. Pendant cette période nous avons maintenu ouvert une hot line avec le bloc opératoire.
La démonstration était faite qu’un service Universitaire pouvait devenir aussi performant que la meilleure structure privée.
Encouragé par ce succès nous avons pu par le même canal doter le bloc opératoire de l’hôpital du Bon Samaritain d’une instrumentation endoscopique de base.
En voulant amplifier ce type d’action nous avons voulu coordonner les 3 grandes associations l’European Association of Urology, l’International Society of Urology et l’American Urological Association au sein d’une commission appelée le Global Philantropic Committee. Ca n’était pas très judicieux car trop de participants entrave les décisions et tue l’action. Pour l’heure le train des aides reste en gare car il y a sur le quai trop de chefs de gare qui hélas ne sifflent pas en même temps.
Notre expérience Africaine porte sur les 13 dernières années et se déroule exclusivement en zone subsaharienne.
Au Mali à L’hôpital du point G de Bamako ou sommes allés en mission à partir de 2006 l’urologie était pratiquée a ciel ouvert le service ne possédant pas d’endoscope. Un polype de vessie était détruit après ouverture de la vessie avec comme conséquence la possibilité d’une fistule vesico cutanée sus pubienne.
Grace à l’appui de l’ONG Equilibre et Population et D’Olympus Europe le service à été doté d’une instrumentation adaptée au traitement des pathologies du bas appareil urinaire. Durant la mise en place de cette nouvelle activité nous avons été frappé par la motivation non seulement des jeunes urologues mais aussi par celle du personnel paramédical. La formation s’est poursuivie au cours de missions pluriannuelles et en moins de 2 années l’activité endoscopique du service a atteint 40% des actes chirurgicaux. Pendant cette période nous avons maintenu ouvert une hot line avec le bloc opératoire.
La démonstration était faite qu’un service Universitaire pouvait devenir aussi performant que la meilleure structure privée.
Encouragé par ce succès nous avons pu par le même canal doter le bloc opératoire de l’hôpital du Bon Samaritain d’une instrumentation endoscopique de base.
En voulant amplifier ce type d’action nous avons voulu coordonner les 3 grandes associations l’European Association of Urology, l’International Society of Urology et l’American Urological Association au sein d’une commission appelée le Global Philantropic Committee. Ca n’était pas très judicieux car trop de participants entrave les décisions et tue l’action. Pour l’heure le train des aides reste en gare car il y a sur le quai trop de chefs de gare qui hélas ne sifflent pas en même temps.