Changement de paradigme dans la prise en charge des angiomyolipomes du rein.
Séance du mercredi 09 octobre 2019 (Place aux jeunes urologues)
N° de DOI : 10.26299/0a7z-1222/emem.2019.28.04
Résumé
L’angiomyolipome rénal est une tumeur bénigne à triple composante : vasculaire, graisseuse et musculaire. Elle est souvent sporadique mais peut s’intégrer dans un syndrome génétique (Sclérose tubéreuse de Bourneville). Grâce à l’imagerie (Scanner et IRM), le diagnostic pose rarement des problèmes. Dans la plupart des cas, la tumeur reste asymptomatique et de découverte fortuite. Dans les formes volumineuses, la partie vasculaire peut saigner et être source d’un syndrome hémorragique important parfois pouvant menacer le pronostic vital.
Historiquement, compte-tenu de ce risque rare mais avéré de saignement, un traitement est recommandé lorsque la taille dépasse 4 cm.
Des travaux récents remettent en cause ce seuil et permettent l’émergence de nouvelles notions telles que la surveillance. Les deux traitements les plus utilisés sont la chirurgie d’exérèse et l’embolisation. Dans certains cas, les deux traitements peuvent être combinés et la plupart des patients sont traités par voie mini-invasive notamment grâce à l’assistance robotique.
Historiquement, compte-tenu de ce risque rare mais avéré de saignement, un traitement est recommandé lorsque la taille dépasse 4 cm.
Des travaux récents remettent en cause ce seuil et permettent l’émergence de nouvelles notions telles que la surveillance. Les deux traitements les plus utilisés sont la chirurgie d’exérèse et l’embolisation. Dans certains cas, les deux traitements peuvent être combinés et la plupart des patients sont traités par voie mini-invasive notamment grâce à l’assistance robotique.