Place de la simulation dans l'enseignement de la microchirurgie
Séance du mercredi 25 novembre 2020 (Communications libres (séance en visioconférence))
N° de DOI : 10.26299/qe5j-2444/emem.2020.29.01
Résumé
L’entraînement à la microchirurgie s’avère encore nécessaire pour les internes en chirurgie. Mais le modèle dit gold standard, le rat, est-il encore relevant ? ne doit-il pas se moderniser à l’aube de 2021 ?
De nouveaux modèles d’entraînement existent mais doivent se développer et se démocratiser, d’une part à cause de la règle des 3R décrite par Russell &Burch en 1959 ; d’autre part en raison du coût éthique et économique et de l’évolution de la société européenne (associations de protection des animaux, modes vegan...).
De nouveaux modèles biologiques et synthétiques de vaisseaux ou de nerfs ont été testés à l’Université de Strasbourg et comparés, dans le cadre d’un diplôme de microchirurgie sur plusieurs années et dans un laboratoire de biomécanique.
L’apprentissage de la microchirurgie par simulateurs s’avère intéressant et complémentaires de l’apprentissage sur modèle vivant. L’utilisation de simulateurs permet une progression et une validation par niveaux aux étudiants, qui vont ensuite mieux réussir les micro-anastomoses et devoir sacrifier moins d’animaux.
Mais des simulateurs plus performants, reproduisant entre autre le système sanguine (en terme de débit pression, hémostase, spasmes…) doivent bien sûr être mis au point pour être le plus fidèle au modèle animal avant d’envisager une totale substitution.
Pr Sybille FACCA, MD, PhD -Service de chirurgie de la main aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg -Laboratoire ICube, CNRS UMR 7357, Université de Strasbourg
De nouveaux modèles d’entraînement existent mais doivent se développer et se démocratiser, d’une part à cause de la règle des 3R décrite par Russell &Burch en 1959 ; d’autre part en raison du coût éthique et économique et de l’évolution de la société européenne (associations de protection des animaux, modes vegan...).
De nouveaux modèles biologiques et synthétiques de vaisseaux ou de nerfs ont été testés à l’Université de Strasbourg et comparés, dans le cadre d’un diplôme de microchirurgie sur plusieurs années et dans un laboratoire de biomécanique.
L’apprentissage de la microchirurgie par simulateurs s’avère intéressant et complémentaires de l’apprentissage sur modèle vivant. L’utilisation de simulateurs permet une progression et une validation par niveaux aux étudiants, qui vont ensuite mieux réussir les micro-anastomoses et devoir sacrifier moins d’animaux.
Mais des simulateurs plus performants, reproduisant entre autre le système sanguine (en terme de débit pression, hémostase, spasmes…) doivent bien sûr être mis au point pour être le plus fidèle au modèle animal avant d’envisager une totale substitution.
Pr Sybille FACCA, MD, PhD -Service de chirurgie de la main aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg -Laboratoire ICube, CNRS UMR 7357, Université de Strasbourg