Hernies ventrales. De la chirurgie ouverte aux techniques mini-invasives. Évolution des idées.
Edouard PELISSIER | Philippe NGO | Hubert JOHANET | Jean-Pierre COSSA
Séance du mercredi 01 janvier 2020 (Séance repoussée au 17 juin 2020 - Cure des hernies antérieures : voie conventionnelle, coelioscopie, robot ?)
N° de DOI : 10.26299/h92j-5b15/emem.2020.01.01
Résumé
Par la suite plusieurs procédés utilisant des prothèses spécifiques ont été proposés pour faciliter la mise en place de la prothèse dans un plan profond, extra ou intra-péritonéal, à travers l’orifice herniaire : prothèse PHS, plug, prothèse Ventralex, prothèse CA.B.S.air et autres. Ces méthodes étant plus ou moins frappées d’imperfection.
Avec l’avènement de la laparoscopie, on a commencé à fixer la prothèse à la face profonde de la paroi, contre le péritoine (IPOM). Cette technique est associée à une durée d’hospitalisation plus courte et un risque de sepsis moindre que la chirurgie ouverte. Cependant, elle expose à des douleurs dues aux agrafes et au risque de formation d’adhérences intestinales, malgré l’utilisation de prothèses équipées d’une face anti-adhérente.
C’est pourquoi quelques équipes développent actuellement des techniques de mise en place de la prothèse dans l’espace rétro-musculaire, selon les préceptes de l’école française, soit par voie ouverte mini-invasive (MILOS), soit par voie totalement endoscopique (pariétoscopie), telles que les procédés eTEP aux USA et VTEP en France.
Mots clés : hernies ventrales, laparoscopie, réparation prothétique, TEP, VTEP