Faut-il remettre en cause l’intérêt de l’angioplastie dans la maladie coronaire stable ?
Séance du mercredi 17 mai 2023 (Cardiologie interventionnelle)
N° de DOI : 10.26299/64za-3y29/emem.2023.18.01
Résumé
L’angioplastie coronaire s’est imposée ces dernières années comme une technique remarquable permettant d’améliorer la survie et la récidive d’infarctus lors des syndromes coronaires aigus.
Ses résultats dans les syndromes coronaires chroniques sont davantage controversés. Les résultats de la très grande étude sur ce sujet, l’étude ISCHEMIA, méritent d’être analysés avec soin. En effet, les syndromes coronaires chroniques comprennent l’angor stable et l’ischémie silencieuse. Ce sont des motifs de consultation très fréquents en cardiologie clinique contemporaine. C’est toute la stratégie du dépistage et du traitement de ses syndromes coronaires qui est en jeu, lesquels représentent un enjeu majeur de santé. Le dépistage de la maladie coronaire repose actuellement soit sur des tests de détection d’une ischémie myocardique, soit sur le coro-scanner qui permet de détecter morphologiquement des sténoses coronaires. Mais, si l’angioplastie coronaire n’était pas bénéfique dans les syndromes coronaires chroniques, le dépistage d’éventuelles lésions serait-il encore utile ? Ce sont toutes ces questions passionnantes et d’actualité qui seront abordées.
Pr Gérard HELFT, Institut de Cardiologie, INSERM UMR_S 1166, Université Paris Sorbonne, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris
Ses résultats dans les syndromes coronaires chroniques sont davantage controversés. Les résultats de la très grande étude sur ce sujet, l’étude ISCHEMIA, méritent d’être analysés avec soin. En effet, les syndromes coronaires chroniques comprennent l’angor stable et l’ischémie silencieuse. Ce sont des motifs de consultation très fréquents en cardiologie clinique contemporaine. C’est toute la stratégie du dépistage et du traitement de ses syndromes coronaires qui est en jeu, lesquels représentent un enjeu majeur de santé. Le dépistage de la maladie coronaire repose actuellement soit sur des tests de détection d’une ischémie myocardique, soit sur le coro-scanner qui permet de détecter morphologiquement des sténoses coronaires. Mais, si l’angioplastie coronaire n’était pas bénéfique dans les syndromes coronaires chroniques, le dépistage d’éventuelles lésions serait-il encore utile ? Ce sont toutes ces questions passionnantes et d’actualité qui seront abordées.
Pr Gérard HELFT, Institut de Cardiologie, INSERM UMR_S 1166, Université Paris Sorbonne, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris