Arguments pour la centralisation du traitement chirurgical des cancers de l’ovaires basés sur les données de morbidité et de mortalité en France.
Jacques MEURETTE | E. DARAI | A. TAJAHMADY | A. FOUARD | A. DUCASTEL | V. COLLIN-BUND | F. JOCHUM | L. LECOINTRE | D. QUERLEU | C. AKLADIOS
Séance du mercredi 24 mai 2023 (Arguments en faveur de la centralisation des traitements chirurgicaux des cancers basés sur l'étude de la morbi-mortalité)
N° de DOI : 10.26299/ef2c-st60/emem.2023.19.04
Résumé
Résultats
Au total, 27 105 patientes ont été incluses. Le taux de mortalité à un mois dans les groupes A, B et C était respectivement de 1,6% , 1 %et 0,7 % (p < 0,001). Comparé au groupe C, le risque relatif (RR) de décès dans le premier mois était de 2,22 pour les groupes A et de 1,32 pour le groupe B (p < 0,01).
Après Score de Propension,en comparant les groupes A + B au groupe C, les taux de survie à 3 ans et à 5 ans étaient de 71,4 % dans le groupe C vs 60,3% et 56,6% vs 60,3% dans le groupe C vs 56,6% , respectivement soulignant la validité d’un seuil de volume d’activité 20/an.
Le taux de récidive à un an était significativement plus faible dans le groupe C (p < 0,0001).
Conclusion
Un volume d’activité annuel supérieur à vingt cancers de l’ovaire de stades avancés est associé à une diminution de la morbidité, de la mortalité, du taux de récidive et d’une amélioration de la survie.
Meurette J. , Daraï E. ,Tajahmady A., Fouard A, Ducastel A, Collin-Bund V., Jochum F., Lecointre L. , Querleu D., Akladios C.