De la transplantation d’organes à la greffe cellulaire
Séance du mercredi 08 septembre 2021 (Séance en hommage à Jean-Michel DUBERNARD)
N° de DOI : 10.26299/keev-rn86/emem.2019.1.014
Résumé
Avant de se distinguer par la réalisation des premières transplantations de main et de visage, le professeur Dubernard a été l’un des pionniers de la transplantation du pancréas dans les années 1980.
Le but de la transplantation du pancréas est de remplacer les cellules bêta des îlots de Langerhans détruites par les phénomènes d’auto-immunité du diabète de type 1. Elle est pratiquée le plus souvent simultanément à une greffe de rein chez des patients présentant une néphropathie diabétique terminale et est associée à des résultats excellents à l’heure actuelle dans cette indication avec un taux d’insulino-indépendance à 5 ans de plus de 80%.
Cependant, la transplantation du pancréas est une procédure lourde et grevée d’un taux de complications élevé. Pour cette raison, la technique de transplantation d’îlots de Langerhans isolés a été développée comme une technique minimalement invasive. La procédure d’isolement et de purification des îlots est techniquement compliquée et nécessite un laboratoire dédié et un personnel entraîné. Les résultats fonctionnels sont légèrement moins bons que ceux de la greffe de pancréas, mais le taux de complication est remarquablement faible. L’indication préférée est la greffe d’îlots seuls pour la prise en charge des hypoglycémies sévères qu’elle parvient à abolir de façon quasi-parfaite.
La nécessité d’une immunosuppression à vie ainsi que la pénurie de donneurs d’organes représentent des limites empêchant d’offrir l’allotransplantation de cellules bêta (pancréas ou îlots) à tous les patients souffrant de diabète de type 1. Le développement d’un pancréas bioartificiel, immunoprivilégié et construit à partir de cellules souches ou xénogéniques, représente une potentielle solution d’avenir, dont les avancées actuelles sont discutées en conclusion de cet article.
Le but de la transplantation du pancréas est de remplacer les cellules bêta des îlots de Langerhans détruites par les phénomènes d’auto-immunité du diabète de type 1. Elle est pratiquée le plus souvent simultanément à une greffe de rein chez des patients présentant une néphropathie diabétique terminale et est associée à des résultats excellents à l’heure actuelle dans cette indication avec un taux d’insulino-indépendance à 5 ans de plus de 80%.
Cependant, la transplantation du pancréas est une procédure lourde et grevée d’un taux de complications élevé. Pour cette raison, la technique de transplantation d’îlots de Langerhans isolés a été développée comme une technique minimalement invasive. La procédure d’isolement et de purification des îlots est techniquement compliquée et nécessite un laboratoire dédié et un personnel entraîné. Les résultats fonctionnels sont légèrement moins bons que ceux de la greffe de pancréas, mais le taux de complication est remarquablement faible. L’indication préférée est la greffe d’îlots seuls pour la prise en charge des hypoglycémies sévères qu’elle parvient à abolir de façon quasi-parfaite.
La nécessité d’une immunosuppression à vie ainsi que la pénurie de donneurs d’organes représentent des limites empêchant d’offrir l’allotransplantation de cellules bêta (pancréas ou îlots) à tous les patients souffrant de diabète de type 1. Le développement d’un pancréas bioartificiel, immunoprivilégié et construit à partir de cellules souches ou xénogéniques, représente une potentielle solution d’avenir, dont les avancées actuelles sont discutées en conclusion de cet article.