Intérêt de l’échographie pour l’ostéosynthèse des fractures du radius distal
COGNET JM | MARES O
Séance du mercredi 31 mars 2021 (Chirurgie de la main et du poignet)
N° de DOI : 10.26299/1mkk-bd89/emem.2019.1.008
Résumé
Objectifs : le but ce travail était d’évaluer la possibilité de contrôler la réduction et l’ostéosynthèse d’une fracture déplacée du radius distal par un contrôle échographique en effectuant une comparaison avec un contrôle radiographique par amplificateur de brillance en per-opératoire.
Méthodes : il s’agit d’une étude multicentrique, multi-opérateurs comportant des opérateurs seniors et des opérateurs juniors. 41 patients opérés d’une fracture déplacée du radius distal ont bénéficié d’un contrôle échographique per-opératoire de la réduction et de l’ostéosynthèse de leur fracture. Pour chaque temps opératoire, un double contrôle était effectué, échographique puis par amplificateur de brillance.
Résultats : trente et une femmes et 10 hommes d’une moyenne d’âge de 62.4 ans (41-89) ont été inclus dans cette étude. Le temps opératoire moyen était de 35,8 minutes (22-60). Au dernier contrôle, l’antéversion moyenne était de 7.5° (0-17), avec une inclinaison radiale moyenne de 19.1° (12-28) et un index radio-ulnaire moyen de - 0.56 mm (-1.4-0.1). Le contrôle radio par amplificateur de brillance a permis à chaque fois de confirmer le contrôle échographique de la réduction du foyer de fracture. La position de la plaque a dû être modifiée cinq fois (12.2%) après le contrôle par amplificateur de brillance. À chaque fois, il s’agissait d’un opérateur junior.
Conclusion : cette étude a permis de montrer la faisabilité de l’échographie comme outil de contrôle pour l’ostéosynthèse des fractures du radius distal pour des opérateurs expérimentés.
Méthodes : il s’agit d’une étude multicentrique, multi-opérateurs comportant des opérateurs seniors et des opérateurs juniors. 41 patients opérés d’une fracture déplacée du radius distal ont bénéficié d’un contrôle échographique per-opératoire de la réduction et de l’ostéosynthèse de leur fracture. Pour chaque temps opératoire, un double contrôle était effectué, échographique puis par amplificateur de brillance.
Résultats : trente et une femmes et 10 hommes d’une moyenne d’âge de 62.4 ans (41-89) ont été inclus dans cette étude. Le temps opératoire moyen était de 35,8 minutes (22-60). Au dernier contrôle, l’antéversion moyenne était de 7.5° (0-17), avec une inclinaison radiale moyenne de 19.1° (12-28) et un index radio-ulnaire moyen de - 0.56 mm (-1.4-0.1). Le contrôle radio par amplificateur de brillance a permis à chaque fois de confirmer le contrôle échographique de la réduction du foyer de fracture. La position de la plaque a dû être modifiée cinq fois (12.2%) après le contrôle par amplificateur de brillance. À chaque fois, il s’agissait d’un opérateur junior.
Conclusion : cette étude a permis de montrer la faisabilité de l’échographie comme outil de contrôle pour l’ostéosynthèse des fractures du radius distal pour des opérateurs expérimentés.