Les enjeux éthiques de la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique
Séance du mercredi 30 septembre 2020 (Ethique et Chirurgie)
N° de DOI : 10.26299/k5yg-5t47/emem.2018.4.010
Résumé
Les quatre principes de la bioéthique sont par ordre chronologique :
1/ le principe mosaïque de justice ;
2/ le principe hippocratique du primum non nocere ;
3/ le principe chrétien de bienfaisance ;
4/ le principe kantien d’autonomie de la volonté.
Est-ce qu’en fonction de ces principes la chirurgie en général et la chirurgie plastique en particulier se distinguent de la médecine ? Je ne le pense pas. Mais comme dans le théâtre antique, si les acteurs restent les mêmes, les masques changent. La spécificité de la chirurgie plastique et esthétique réside dans un travail systématique impliquant une forme, au sens littéral du terme. L’enjeu peut être 1/ fonctionnel (couverture d’un genou, reconstruction mandibulaire) ; 2/ quasiment toujours psychologique (chirurgie esthétique, défiguration, victimologie) ; ou 3/ vital (fasciites nécrosantes). Mais dans tous les cas, ce qui fait la singularité de cette discipline chirurgicale est de devoir composer avec une forme qu’il s’agit de reconstruire ou d’améliorer.
Cette singularité a été à l’origine de grands débats éthiques dans au moins trois domaines :
1/ la greffe de visage ;
2/ la chirurgie esthétique ;
3/ la chirurgie de réassignation sexuelle. Nous préciserons ces questionnements au cours de notre exposé.
Enfin, cette singularité éclaire forcément d’un jour différent le questionnement éthique, dans le domaine de la recherche et de la pédagogie médicale. Je préciserai quel est l’état de la réflexion sur l’ordre des valeurs dans ces deux domaines.
1/ le principe mosaïque de justice ;
2/ le principe hippocratique du primum non nocere ;
3/ le principe chrétien de bienfaisance ;
4/ le principe kantien d’autonomie de la volonté.
Est-ce qu’en fonction de ces principes la chirurgie en général et la chirurgie plastique en particulier se distinguent de la médecine ? Je ne le pense pas. Mais comme dans le théâtre antique, si les acteurs restent les mêmes, les masques changent. La spécificité de la chirurgie plastique et esthétique réside dans un travail systématique impliquant une forme, au sens littéral du terme. L’enjeu peut être 1/ fonctionnel (couverture d’un genou, reconstruction mandibulaire) ; 2/ quasiment toujours psychologique (chirurgie esthétique, défiguration, victimologie) ; ou 3/ vital (fasciites nécrosantes). Mais dans tous les cas, ce qui fait la singularité de cette discipline chirurgicale est de devoir composer avec une forme qu’il s’agit de reconstruire ou d’améliorer.
Cette singularité a été à l’origine de grands débats éthiques dans au moins trois domaines :
1/ la greffe de visage ;
2/ la chirurgie esthétique ;
3/ la chirurgie de réassignation sexuelle. Nous préciserons ces questionnements au cours de notre exposé.
Enfin, cette singularité éclaire forcément d’un jour différent le questionnement éthique, dans le domaine de la recherche et de la pédagogie médicale. Je préciserai quel est l’état de la réflexion sur l’ordre des valeurs dans ces deux domaines.