Dénervation partielle des articulations des membres supérieurs : étude de la littérature et propositions de nouveaux concepts
Séance du mercredi 05 février 2020 (Communications libres)
N° de DOI : 10.26299/d0ct-mz31/emem.2018.3.011
Résumé
Introduction : La première approche du traitement des douleurs articulaires est médicale. Lorsque toutes ces méthodes sont dépassées, les interventions chirurgicales commencent de la plus simple à la plus complexe.
La dénervation partielle des articulations est le concept de préservation de la fonction articulaire et du soulagement de la douleur en déconnectant les voies neuronales de l'articulation pathologique.
Matériel et méthodes : Les voies nerveuses comprennent les terminaisons finales des ligaments, du périoste, de la capsule et du cartilage de l'articulation pathologique.
Pour chaque articulation (20 poignets, 40 coudes, 20 épaules), notre étude cadavérique a requis :
-une dissection anatomique précise pour identifier l'innervation de l'articulation après injection de silicone coloré ;
-la description d'une approche chirurgicale (classique ou endoscopique) permettant la déconnexion spécifique des branches nerveuses à destinée articulaire.
Résultats : Les branches nerveuses provenant des nerfs mixtes et destinées à être capsulaires ont soit une origine directe du tronc nerveux, soit des branches motrices des muscles entourant les articulations du poignet, du coude ou de l’épaule.
Plusieurs voies d’abord sont nécessaires pour identifier et sectionner les rameaux articulaires.
Discussion : La revue de littérature n'a rapporté que quelques dessins anatomiques schématiques au niveau des articulations du coude et de l'épaule et des indications dans les traités.
La loi de Hilton (1863) n’a pas encore été totalement comprise : « les mêmes troncs de nerfs dont les branches fournissent les groupes de muscles en mouvement d’articulation fournissent également une répartition des nerfs à la peau par-dessus les insertions des mêmes muscles et de l’intérieur de l’articulation reçoit ses nerfs de la même source ».
Conclusions : La dénervation articulaire partielle offre une proposition thérapeutique complémentaire dans l'algorithme décisionnel global des traitements chirurgicaux. Elle ne compromet pas la réalisation d’un acte sur le squelette osseux et/ou articulaire ultérieurement.
La dénervation partielle des articulations est le concept de préservation de la fonction articulaire et du soulagement de la douleur en déconnectant les voies neuronales de l'articulation pathologique.
Matériel et méthodes : Les voies nerveuses comprennent les terminaisons finales des ligaments, du périoste, de la capsule et du cartilage de l'articulation pathologique.
Pour chaque articulation (20 poignets, 40 coudes, 20 épaules), notre étude cadavérique a requis :
-une dissection anatomique précise pour identifier l'innervation de l'articulation après injection de silicone coloré ;
-la description d'une approche chirurgicale (classique ou endoscopique) permettant la déconnexion spécifique des branches nerveuses à destinée articulaire.
Résultats : Les branches nerveuses provenant des nerfs mixtes et destinées à être capsulaires ont soit une origine directe du tronc nerveux, soit des branches motrices des muscles entourant les articulations du poignet, du coude ou de l’épaule.
Plusieurs voies d’abord sont nécessaires pour identifier et sectionner les rameaux articulaires.
Discussion : La revue de littérature n'a rapporté que quelques dessins anatomiques schématiques au niveau des articulations du coude et de l'épaule et des indications dans les traités.
La loi de Hilton (1863) n’a pas encore été totalement comprise : « les mêmes troncs de nerfs dont les branches fournissent les groupes de muscles en mouvement d’articulation fournissent également une répartition des nerfs à la peau par-dessus les insertions des mêmes muscles et de l’intérieur de l’articulation reçoit ses nerfs de la même source ».
Conclusions : La dénervation articulaire partielle offre une proposition thérapeutique complémentaire dans l'algorithme décisionnel global des traitements chirurgicaux. Elle ne compromet pas la réalisation d’un acte sur le squelette osseux et/ou articulaire ultérieurement.