Régénération Tissulaire PRP-GRAISSE : Applications potentielles et cadre juridique
HERSANT B | MENINGAUD JP
Séance du mercredi 29 janvier 2020 (Innovations en chirurgie plastique et médecine régénérative)
Résumé
Le tissu adipeux présente l’avantage de la facilité de prélèvement et la possibilité de pouvoir réaliser des autogreffes. L’intérêt du lipofilling a été longtemps considéré comme volumateur mais la découverte de son caractère trophique a fait du lipofilling le traitement de médecine régénérative le plus utilisé dans le domaine de la régénération tissulaire.
En effet, le tissu adipeux est une source potentielle de cellules souches adultes dites de type mésenchymateux (CSM) avec de multiples potentiels de différenciation. Les CSM sont isolés à partir de la mise en culture de la fraction stromale vasculaire (SVF) constituée d’une population hétérogène de cellules aux propriétés régénératives. La SVF est issue de la digestion enzymatique ou du fractionnement mécanique du tissu adipeux. Elle est ainsi considérée comme un produit cellulaire alternatif permettant de s’affranchir des étapes de culture et d’expansion cellulaire des CSM.
Malheureusement, en France, l’utilisation des CSM et de la SVF doivent répondre à des contraintes réglementaires étant des produits de la thérapie cellulaire ou « Médicament de Thérapie Innovante » MTI (Directive Européenne 2009/12/CE) limitant ainsi leur utilisation par les équipes de recherche pour des validations en clinique. Ces limites ont permis de développer de nouvelles techniques de transfert de tissu adipeux sans passer par des étapes de digestion ou de culture cellulaire. Ainsi, le développement de canules permettant le prélèvement de « micro » lobules adipeux a permis l’utilisation d’une graisse riche en cellules souches. Plus récemment, Tonnard et al (14). ont décrit une technique mécanique permettant l’obtention de graisse émulsifiée ou « nanofat » à partir d’un prélèvement de micrograisse. Selon les auteurs, cette graisse émulsifiée serait riche en cellules progénitrices.
Ces outils de médecine régénérative devraient être utilisés et validés pour des indications précises dans chaque domaine chirurgical.
En effet, le tissu adipeux est une source potentielle de cellules souches adultes dites de type mésenchymateux (CSM) avec de multiples potentiels de différenciation. Les CSM sont isolés à partir de la mise en culture de la fraction stromale vasculaire (SVF) constituée d’une population hétérogène de cellules aux propriétés régénératives. La SVF est issue de la digestion enzymatique ou du fractionnement mécanique du tissu adipeux. Elle est ainsi considérée comme un produit cellulaire alternatif permettant de s’affranchir des étapes de culture et d’expansion cellulaire des CSM.
Malheureusement, en France, l’utilisation des CSM et de la SVF doivent répondre à des contraintes réglementaires étant des produits de la thérapie cellulaire ou « Médicament de Thérapie Innovante » MTI (Directive Européenne 2009/12/CE) limitant ainsi leur utilisation par les équipes de recherche pour des validations en clinique. Ces limites ont permis de développer de nouvelles techniques de transfert de tissu adipeux sans passer par des étapes de digestion ou de culture cellulaire. Ainsi, le développement de canules permettant le prélèvement de « micro » lobules adipeux a permis l’utilisation d’une graisse riche en cellules souches. Plus récemment, Tonnard et al (14). ont décrit une technique mécanique permettant l’obtention de graisse émulsifiée ou « nanofat » à partir d’un prélèvement de micrograisse. Selon les auteurs, cette graisse émulsifiée serait riche en cellules progénitrices.
Ces outils de médecine régénérative devraient être utilisés et validés pour des indications précises dans chaque domaine chirurgical.