Hernie ou pubalgie chez le sportif
Séance du mercredi 17 avril 2019 (Chirurgie du sportif)
N° de DOI : 10.26299/dj66-9862/emem.2018.3.002
Résumé
Objectifs : Comprendre les principes qui permettent de différencier une hernie d’une pubalgie et guident les choix des différentes techniques chirurgicales utilisées dans le traitement chirurgical des pubalgies.
Actualité : Une hernie inguinale est une protrusion pathologique d’une portion de péritoine contenant éventuellement des viscères abdominaux par le canal inguinal ou directement par l’ouverture des muscles abdominaux au travers de la paroi abdominale.
Une pubalgie est une douleur de la région pubienne qui survient chez le sportif.
Depuis Nesovic, de très nombreuses publications parlent du traitement chirurgical des pubalgies. Comment en pratique avoir une démarche rationnelle et proposer au sportif une intervention fiable, tel est le défi à relever. Après avoir recherché la cause des pubalgies et devant l’échec des mesures conservatrices, deux types de chirurgies peuvent être proposées, isolées ou associées : le renforcement de la paroi abdominale ou la ténotomie des adducteurs. Le renforcement de la paroi va utiliser les techniques de réparation pariétale utilisées dans les cures de hernie. L’utilisation de prothèse est pour nous contre-indiquée chez le jeune sportif car c’est une technique pourvoyeuse de douleurs chroniques. Les techniques de suture sont préférables, selon l’inventaire des lésions, une réparation en quatre épaisseurs selon shouldice ou en deux épaisseurs selon Muschaweck est effectuée. La ténotomie des adducteurs traite l’enthésopathie des adducteurs, le risque d’adhérences postopératoires impose une mobilisation précoce et de tous les instants. Il n’y a pas de consensus pour le traitement des ostéo-arthropathies pubiennes, les gestes chirurgicaux directs sont peu efficaces et grevés de complications invalidantes, la mise au repos de la symphyse par l’association d’un renforcement pariétal et d’une ténotomie est préconisée.
Conclusion : Aucune étude prospective de niveau de preuve 1 ou 2 n’existe, permettant de choisir la meilleure solution chirurgicale. Il s’agit donc d’EBM (expert based medicine et non d’evidence based medicine) qui permet de choisir la meilleure solution en tenant compte de l’expérience acquise et de la maîtrise des différentes techniques.
Actualité : Une hernie inguinale est une protrusion pathologique d’une portion de péritoine contenant éventuellement des viscères abdominaux par le canal inguinal ou directement par l’ouverture des muscles abdominaux au travers de la paroi abdominale.
Une pubalgie est une douleur de la région pubienne qui survient chez le sportif.
Depuis Nesovic, de très nombreuses publications parlent du traitement chirurgical des pubalgies. Comment en pratique avoir une démarche rationnelle et proposer au sportif une intervention fiable, tel est le défi à relever. Après avoir recherché la cause des pubalgies et devant l’échec des mesures conservatrices, deux types de chirurgies peuvent être proposées, isolées ou associées : le renforcement de la paroi abdominale ou la ténotomie des adducteurs. Le renforcement de la paroi va utiliser les techniques de réparation pariétale utilisées dans les cures de hernie. L’utilisation de prothèse est pour nous contre-indiquée chez le jeune sportif car c’est une technique pourvoyeuse de douleurs chroniques. Les techniques de suture sont préférables, selon l’inventaire des lésions, une réparation en quatre épaisseurs selon shouldice ou en deux épaisseurs selon Muschaweck est effectuée. La ténotomie des adducteurs traite l’enthésopathie des adducteurs, le risque d’adhérences postopératoires impose une mobilisation précoce et de tous les instants. Il n’y a pas de consensus pour le traitement des ostéo-arthropathies pubiennes, les gestes chirurgicaux directs sont peu efficaces et grevés de complications invalidantes, la mise au repos de la symphyse par l’association d’un renforcement pariétal et d’une ténotomie est préconisée.
Conclusion : Aucune étude prospective de niveau de preuve 1 ou 2 n’existe, permettant de choisir la meilleure solution chirurgicale. Il s’agit donc d’EBM (expert based medicine et non d’evidence based medicine) qui permet de choisir la meilleure solution en tenant compte de l’expérience acquise et de la maîtrise des différentes techniques.