(R)Évolution du 21ème siècle en orthopédie : chirurgie rachidienne
PROST S | BLONDEL B | S Pesenti | K Farah | P Tropiano | S Fuentes
Séance du mercredi 03 octobre 2018 (Évolution de l’orthopédie au 21e siècle – les jeunes orthopédistes)
N° de DOI : 10.26299/vs2w-5f95/emem.2018.2.003
Résumé
Actuellement l’arthrodèse vertébrale, principalement par abord postérieur et fixation par vis pédiculaire, fait partie des gestes les plus fréquents en chirurgie rachidienne. Afin de prévenir les complications de type syndrome jonctionnels pouvant être consécutifs à ces procédures, des techniques de non-fusion par prothèse discale ou systèmes dynamiques ont été développé.
Parallèlement, des procédures mini-invasives permettant l’obtention de résultats superposables aux procédures classiques au prix d’un sacrifice musculaire et cutané moindre, ont été développées. Elles restent cependant contraignantes en termes de logistique, d’exposition aux rayonnements et d’expérience pour l’opérateur. L’utilisation récente du scanner per opératoire avec navigation apparait être un outil précieux tant pour la qualité de la chirurgie que pour la formation des nouveaux chirurgiens.
A l’inverse, les chirurgies « maxi-invasive » se sont également développées, permettant la prise en charge de rachis dégénératifs complexes afin de restaurer un équilibre sagittal global dont l’importance clinique a bien été démontré. Afin de permettre au mieux cette correction, l’instrumentation s’est fortement développée avec l’apparition notamment de tiges spécifiques-patients crées d’après une planification pré opératoire précise, ou de vis cimentées permettant une meilleure tenue mécanique chez le sujet ostéoporotique.
La chirurgie rachidienne est en pleine évolution grâce aux avancées techniques et technologiques récentes permettant de développer la notion d’« adequate-invasive surgery ».