Valoriser ses diplômes / protéger ses idées
Séance du mercredi 02 mai 2018 (Création de start-ups à partir des innovations technologique chirurgicales)
N° de DOI : 10.26299/hb63-3037/emem.2017.4.020
Résumé
La valorisation de la recherche est une des 3 missions, inscrites dans la loi depuis 1982, dévolue aux organismes de recherche académiques et aux universités. Cela s’explique par l’enjeu pour la compétitivité nationale.
Or la méconnaissance des règles de la protection intellectuelle (brevet…) par les chirurgiens, les chercheurs et les médecins, largement favorisée par l’absence de formation au cours du cursus universitaire et par le peu de prise en compte des actions de valorisation des inventeurs dans la promotion de leur carrière, au mieux entraîne une fuite des projets innovants à l’étranger, au pire leur abandon par manque d’investissement industriel.
En effet toute divulgation, au cours d’une thèse, d’une publication, d’un poster…, d’une invention non antérieurement protégée par un brevet, met celle-ci dans le domaine public et ne permet plus de la breveter. Or un industriel refuse le plus souvent d’investir au développement de l’innovation non brevetée car il sera copié par la concurrence et il ne pourra plus prétendre à un retour sur investissement. Au total ce sont les patients qui sont pénalisés car soit l’innovation ne verra pas le jour, soit son développement sera retardé ou réalisé à l’étranger alors que la recherche a été possible grâce à des dotations publiques. A l’inverse si la valorisation de la recherche est bien conduite, c’est l’espoir des malades qui se concrétise et de nouveaux moyens qui sont mis à la disposition du chirurgien.
Or la méconnaissance des règles de la protection intellectuelle (brevet…) par les chirurgiens, les chercheurs et les médecins, largement favorisée par l’absence de formation au cours du cursus universitaire et par le peu de prise en compte des actions de valorisation des inventeurs dans la promotion de leur carrière, au mieux entraîne une fuite des projets innovants à l’étranger, au pire leur abandon par manque d’investissement industriel.
En effet toute divulgation, au cours d’une thèse, d’une publication, d’un poster…, d’une invention non antérieurement protégée par un brevet, met celle-ci dans le domaine public et ne permet plus de la breveter. Or un industriel refuse le plus souvent d’investir au développement de l’innovation non brevetée car il sera copié par la concurrence et il ne pourra plus prétendre à un retour sur investissement. Au total ce sont les patients qui sont pénalisés car soit l’innovation ne verra pas le jour, soit son développement sera retardé ou réalisé à l’étranger alors que la recherche a été possible grâce à des dotations publiques. A l’inverse si la valorisation de la recherche est bien conduite, c’est l’espoir des malades qui se concrétise et de nouveaux moyens qui sont mis à la disposition du chirurgien.