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Les e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie

Retour précoce à domicile après chirurgie vésico-prostatique et rénale majeure

CATHELINEAU X

Séance du mercredi 24 janvier 2018 (LES CONDITIONS DU RETOUR PRECOCE A DOMICILE APRES CHIRURGIE VISCERALE MAJEURE)

Résumé

Le développement parallèle de technologies innovantes en chirurgie , en anesthésie et dans la prise en charge péri-opératoire des patients a permis une réduction significative des séjours d’hospitalisation pour la chirurgie urologique, notamment pour ses actes majeurs.La durée de séjour peut ainsi, dans des conditions optimales, être réduite à moins de 2-3j pour des volumineux adénomes de prostate, à moins de 3-4j pour une prostatectomie radicale pour cancer de prostate, à moins de 5j pour une néphrectomie partielle et à moins de 10j pour une cystectomie radicale. Cette réduction des séjours en chirurgie « lourde » urologique est directement liée à de multiples paramètres qui doivent tous être considérés pour adapter au mieux la durée d’hospitalisation du patient :. Co-morbidités (notamment prise d’anti-coagulants ou anti plaquettaires, pathologies lourdes associées,…). Qualité des actes chirurgicaux et anesthésiques : notamment l’utilisation et l’expertise dans les technologies innovantes. Qualité de la réhabilitation précoce médico-chirurgicale et soignanteA ces facteurs, s’ajoutent, dans tous les cas, deux éléments essentiels pour réduire la durée de séjour du patient :. son information et son consentement aux modalités de séjour et de suivi. une coopération étroite médico-chirurgicale : chirurgien-anesthésiste-médecin hospitalier-médecin traitant.Enfin il convient de considérer l’aspect médico-économique (valorisations et « bornes basses ») qui peut être un facteur limitant à la réduction des séjours.