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Les e-mémoires de l'Académie Nationale de Chirurgie

Traitement Local des tumeurs du rectum – les différentes alternatives

SCHIAPPA J

Séance du mercredi 15 février 2017 (COMMUNICATIONS LIBRES)

Résumé

La première fois que Gerhard Buess a utilisé son équipement d’approche transanale pour le traitement des tumeurs du rectum, a été en 1983.Pour plusieurs raisons, entre elles le coût des appareils et les difficultés d’apprentissage de la technique, cette méthode a été « oubliée »Récemment, après l’introduction des dispositifs « Single Port » dont beaucoup de compagnies se sont intéressées, un groupe américain a proposé son utilisation pour le même but, avec l’aide de l’équipement habituel de Cœlioscopie, un enthousiasme pour son usage est né.Les indications pour l’usage de cette technique ne sont pas beaucoup et il faut faire attention à que, dans cette chirurgie, plus que dans beaucoup d’autres, il faut avoir une séance très intensive avec les patients pour expliquer tous les détails de la technique, indications, problèmes possibles et suivi ; la dernière parole de décision doit-être laissé au malade.Dans ce que concernent les tumeurs malignes, c’est là qu’on a plus de discussion d’utilisation. La technique est acceptée sans grands problèmes pour les tumeurs bénignes, surtout adénomes, mais aussi pour ulcères solitaires du rectum et fistules recto-vaginales. Pour les tumeurs malignes aussi, il a peu de discussion pour les tumeurs T1, en bas de la réflexion péritonéale mais, pour les tumeurs plus que ça – on trouve des groupes utilisant la technique pour des T2 – la discussion d’utilisation est grande. Les suiveurs de cette approche remarquent, cependant, qu’il faut prêter attention à plusieurs points : les séries doivent-être dans des protocoles de recherche et avoir une grande attention à enregistrer tous les données et résultats ; les patients doivent suivre un bilan préopératoire très strict, incluant le toucher rectal, RMN avec sonde rectale, Scan tomographique du pelvis et abdomen, Ultrasonographie transanale, en plus des autres routines analytiques habituelles, avec inclusion des marqueurs tumoraux. Tous ces patients doivent aussi suivre de la radio chimiothérapie adjuvante. Pour ça il faut aussi avoir une macro biopsie de la tumeur et un tatouage autour de la même pour pouvoir bien évaluer la réponse tumorale au traitement adjuvant. Seulement les tumeurs se réduisant, au moins, 30%, ont indication pour suivre la chirurgie. Notre série personnelle est comme suit :Nous avons, en plus des équipements de Wolf (TEM) et de Storz (TEO), utilisé plusieurs équipements de « Single Port » comme suggéré par le groupe américain qu’a commencé le « TAMIS (Trans Anal Mini Invasive Surgery) ». L’impression qu’on a retenu est que les dispositifs plus récents ne donnent pas possibilités de travail comme les deux premiers (Wolf et Storz) et, en plus, que l’usage d’instruments génériques et pas spécifiques, est aussi un point négatif. Entre les dispositifs utilisés, il en a un que, à ce moment, semble mieux et que se base dans un placement des trocarts spéciaux et des instruments à travers une surface de gel, aidant à la mobilité chirurgicale et à la manutention du gas et de l’espace de travail. Un autre point dit « en faveur » de ces systèmes serait le coût : il serait moins cher d’utiliser ces systèmes et pas les commerciaux. En vérité, après 30 chirurgies, le coût est le même. À ce moment – nous n’en avons pas d’expérience – quelques groupes ont commencé à utiliser cette approche pour effectuer la résection Trans anale du mesorectum.