Le patient connecté et la qualité des soins en orthopédie.
Seance of wednesday 27 november 2019 (Les nouveaux orthopédistes)
DOI number : 10.26299/tr7f-vk68/emem.2019.35.01
Abstract
La chirurgie orthopédique n’a cessé de progresser, au point où nombreux misent sur la robotique pour gagner un nouveau palier d’excellence. La progression est importante mais malgré tout, pas un seul concept prothétique ou instrumentation assistée par ordinateur ne démontre de supériorité significative constante sur les résultats fonctionnels au patient1, au point d’atteindre des effets de seuil2. Nos années d’expérience ne sont pas plus un impactant notable3.
Devons-nous nous en satisfaire, ou remettre en cause nos outils de mesure historiques? Si des robots ont prouvé une meilleure aptitude à l’alignement de l’implant4, les premières évaluations des bénéfices cliniques à un an, ne mesurent aucun impact5.
Par contre, hors du bloc opératoire, l’influence de la relation patient/médecin est telle, qu’elle a un impact significatif sur la santé du patient6. Mon hypothèse est que la relation patient/chirurgien est désormais la source d’amélioration la plus significative sur les résultats fonctionnels, et la qualité de vie après une chirurgie orthopédique. Elle repose sur une prise en charge œuvrant à l’éducation du seul acteur n’ayant aucun enseignement médical, le patient. Asservissons le digital à cette tâche, un patient informé, connecté, est un patient humanisé. Il engage le patient dans son parcours et le fidélise, devenant ainsi un facteur intrinsèque de la qualité du résultat.
L’évolution se fera alors naturellement vers un pilotage et un financement du système de santé par la qualité des soins, dont le « patient connecté » sera la base.
Il y a 50 ans, le petit pas d’un homme était un grand pas pour l’humanité. Une orthopédie connectée transforme le petit pas de chaque homme en grand pas pour l’humanité. Une pratique améliorant la qualité des soins se doit d’être récompensée et proposée à tous (VOQS.org).
Devons-nous nous en satisfaire, ou remettre en cause nos outils de mesure historiques? Si des robots ont prouvé une meilleure aptitude à l’alignement de l’implant4, les premières évaluations des bénéfices cliniques à un an, ne mesurent aucun impact5.
Par contre, hors du bloc opératoire, l’influence de la relation patient/médecin est telle, qu’elle a un impact significatif sur la santé du patient6. Mon hypothèse est que la relation patient/chirurgien est désormais la source d’amélioration la plus significative sur les résultats fonctionnels, et la qualité de vie après une chirurgie orthopédique. Elle repose sur une prise en charge œuvrant à l’éducation du seul acteur n’ayant aucun enseignement médical, le patient. Asservissons le digital à cette tâche, un patient informé, connecté, est un patient humanisé. Il engage le patient dans son parcours et le fidélise, devenant ainsi un facteur intrinsèque de la qualité du résultat.
L’évolution se fera alors naturellement vers un pilotage et un financement du système de santé par la qualité des soins, dont le « patient connecté » sera la base.
Il y a 50 ans, le petit pas d’un homme était un grand pas pour l’humanité. Une orthopédie connectée transforme le petit pas de chaque homme en grand pas pour l’humanité. Une pratique améliorant la qualité des soins se doit d’être récompensée et proposée à tous (VOQS.org).