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The e-mémoires of the Académie Nationale de Chirurgie

Nouvelles procédures de révision: mini bypass, SADI, SADJ, bipartition de transit

Lionel REBIBO

Seance of wednesday 25 september 2019 (Séance commune avec la SOFFCO : les interventions de révision en chirurgie bariatrique)

DOI number : 10.26299/mka0-rk92/emem.2019.26.04

Abstract

La prévalence de l’obésité est en augmentation et touche toutes les populations quel que soit leur âge, leur sexe et le niveau socio-économique [1]. La chirurgie bariatrique, en pleine émergence, est considérée comme le seul traitement efficace de l’obésité morbide ayant montré un gain en matière d’espérance de vie [2] par l’intermédiaire de ses bons résultats sur la perte de poids, la correction de comorbidités associées à l’obésité [3] et un faible taux de morbi-mortalité postopératoire.
Actuellement, les différentes techniques validées par la Haute Autorité de Santé sont la mise en place d’anneau péri-gastrique modulable, la gastrectomie longitudinale tubulisée (SG), le Roux-en-Y gastrique bypass et la dérivation bilio-pancréatique. Chaque technique a sa propre spécificité, sa propre morbidité et ses propres complications.
Avec l’augmentation du nombre de procédures chirurgicales réalisées, l’augmentation du recul en terme de suivi sur ces différentes procédures, et face à l’apparition d’échecs en terme de perte de poids ou de corrections des comorbidités [5] ou un taux de complications trop élevé, de nouvelles procédures ont vu le jour. Ces nouvelles procédures ont pour objectif d’augmenter le taux de succès en termes de perte pondérale et d’amélioration des comorbidités sans pour autant augmenter la morbidité. Parmi ces procédures, on retrouve le bypass duodeno-jéjunal associé à une SG [6], le single-anastomosis duodeno–iléal bypass (SADI) [7], le single-anastomosis duodeno-jéjunal bypass (SADJ) [8] et la SG associée à une bipartition de transit [9]. Les premières séries publiées sur ces différentes procédures sont assez prometteuses mais concernent des effectifs faibles avec des évaluations majoritairement sur le court terme (très peu d’études ont un suivi de 5 ans). Une dizaine d’étude prospective sont actuellement en cours et pourrait donner un complément d’information avec un niveau de preuve acceptable concernant l’évaluation de ces différentes procédures chirurgicales.