Prise en charge des Lésions Obstétricales du périnée et du Sphincter de l’anus (LOSA)
Seance of wednesday 09 december 2020 (Chirurgie périnéale de la femme en Afrique et en France en visioconférence)
DOI number : 10.26299/2hm4-2335/emem.2020.31.04
Abstract
Les lésions obstétricales du sphincter de l’anus (LOSA) représentent un véritable problème de santé publique en raison de leur fréquence en Europe et dans le monde. La prévalence est rapportée à 0,8% des grossesses en France en de 0,5% à 5% des grossesses en Europe. Plusieurs sociétés savantes ont proposé des recommandations quant à la prise en charge des LOSA en période aiguë mais il est difficile de savoir si ces recommandations sont bien suivies. Par ailleurs, il existe très peu voire aucune recommandation sur la prise en charge à moyen et long terme de LOSA asymptomatiques bien qu’elles puissent entrainer une incontinence anale sur le long terme.
A ce titre, la littérature rapporte entre 4 et 39% d’incontinence à 6 semaines de l’accouchement et jusqu’à 53% d’incontinence anale à 10 ans après une LOSA. Une des questions qui se posent est de savoir si une prise en charge en amont (tant que la femme est asymptomatique) pourrait améliorer le pronostic mais la littérature rapporte très peu d’éléments à ce sujet.
Une récente étude des pratiques françaises sur la prise en charge des LOSA montrait que la phase aiguë était relativement consensuelle mais que la prise en charge à moyen et long terme était très dépendante des individus consultés.
Une des pistes d’amélioration de la prise en charge de ces femmes pourrait être de proposer des consultations d’information et de dépistages précoces de complication après LOSA.
A ce titre, la littérature rapporte entre 4 et 39% d’incontinence à 6 semaines de l’accouchement et jusqu’à 53% d’incontinence anale à 10 ans après une LOSA. Une des questions qui se posent est de savoir si une prise en charge en amont (tant que la femme est asymptomatique) pourrait améliorer le pronostic mais la littérature rapporte très peu d’éléments à ce sujet.
Une récente étude des pratiques françaises sur la prise en charge des LOSA montrait que la phase aiguë était relativement consensuelle mais que la prise en charge à moyen et long terme était très dépendante des individus consultés.
Une des pistes d’amélioration de la prise en charge de ces femmes pourrait être de proposer des consultations d’information et de dépistages précoces de complication après LOSA.