Publications scientifiques : un environnement en évolution
Seance of wednesday 22 january 2020 (Accueil des nouveaux Académiciens)
DOI number : 10.26299/2kzr-b669/emem.2020.04.03
Abstract
Le modèle classique de la publication scientifique est bien connu : soumission d’un manuscrit à la rédaction d’une revue (affiliée ou non à une société savante), analyse par les pairs, publication par un éditeur, souvent propriétaire de la revue, en format papier et/ou électronique, et distribution aux lecteurs. Dans ce système, le payeur est le lecteur. L’analyse par les pairs est censée garantir la qualité des articles publiés et l’attractivité se mesure par l’impact facteur de la revue : index mauvais mais encore incontournable en particulier pour les carrières académiques.
La révolution numérique a changé la donne et au tournant du siècle , un système alternatif, l’Open access, s’est développé. Dans ce système, deux grandes voies : la voie verte, où les documents sont déposés gratuitement et de façon ouverte à tous sur des plateformes institutionnelles. La voie dorée qui passe par des éditeurs : c’est ici l’auteur qui paie après acceptation et l’accès pour le lecteur est gratuit. Ce système a l’avantage d’une plus grande rapidité de publication, d’une diffusion plus large mais probablement d’une qualité globale des publications moindre du fait d’un peer review process léger voire absent.
Cet open access accueillerait actuellement environ un tiers des publications scientifiques.
Comme dans toute entreprise humaine, et singulièrement numérique, des perversions sont apparues sous la forme de revues prédatrices dont le seul objectif est financier.
La simplicité de la publication scientifique du 20ème siècle a fait place à une jungle où il est parfois difficile de s’y retrouver. Quelques pistes sont exposées qui permettent d’éviter les erreurs.
La révolution numérique a changé la donne et au tournant du siècle , un système alternatif, l’Open access, s’est développé. Dans ce système, deux grandes voies : la voie verte, où les documents sont déposés gratuitement et de façon ouverte à tous sur des plateformes institutionnelles. La voie dorée qui passe par des éditeurs : c’est ici l’auteur qui paie après acceptation et l’accès pour le lecteur est gratuit. Ce système a l’avantage d’une plus grande rapidité de publication, d’une diffusion plus large mais probablement d’une qualité globale des publications moindre du fait d’un peer review process léger voire absent.
Cet open access accueillerait actuellement environ un tiers des publications scientifiques.
Comme dans toute entreprise humaine, et singulièrement numérique, des perversions sont apparues sous la forme de revues prédatrices dont le seul objectif est financier.
La simplicité de la publication scientifique du 20ème siècle a fait place à une jungle où il est parfois difficile de s’y retrouver. Quelques pistes sont exposées qui permettent d’éviter les erreurs.