Formation à la chirurgie traumatologique en situation d’afflux saturant : état des lieux
Paul BALANDRAUD | Catherine ARVIEUX
Seance of wednesday 11 march 2020 (L'Académie reçoit la SFCU)
DOI number : 10.26299/zxra-ff87/emem.2020.11.02
Abstract
Les réformes de l’enseignement de la médecine et la persistance d’un risque élevé d’attentat ou de catastrophe naturelle justifient que l’on optimise l’enseignement de la chirurgie en situation d’afflux, mais aussi l’organisation des soins sur le territoire national. Sous l’égide de la direction générale de la santé, un staff dédié à l’organisation des soins chirurgicaux en traumatologie d’urgence en situation exceptionnelle a vu le jour.
Les objectifs de ce staff sont de superviser la formation en traumatologie de masse, de promouvoir l’établissement de référentiels de bonnes pratiques, et de superviser au niveau national l’organisation et la coordination des réseaux de soins chirurgicaux en traumatologie grave.
L’optimisation de la formation doit se faire dès le troisième cycle des études médicales, aux étudiants en chirurgie potentiellement concernés par ce type de traumatologie et volontaires, par l’intermédiaire de la formation spécialisée transversale (FST) de chirurgie de guerre et de catastrophe ou le cachirmex, qui en est l’alter ego du service de santé des armées. Des séminaires de formation nationaux seront très prochainement organisés, destinés à la fois à la validation de la FST et du développement professionnel continu des chirurgiens.
Des référentiels de bonne pratique devront être établis, en coordination avec les acteurs de soins intervenant dans la traumatologie grave, notamment les médecins anesthésistes-réanimateurs et médecins urgentistes.
L’optimisation de l’organisation et de la coordination des soins chirurgicaux en traumatologie grave devra se faire aux échelons régionaux et supra-régionaux. Un registre national des traumatisés doit être fait, à partir des registres hospitaliers ou régionaux déjà existants. Enfin des établissements de référence régionaux seront prochainement identifiés. Ces établissements auront une part active dans la préparation des différents établissements de soins de la région aux situations sanitaires exceptionnelles, notamment dans le domaine des afflux massifs de traumatisés graves.
Les objectifs de ce staff sont de superviser la formation en traumatologie de masse, de promouvoir l’établissement de référentiels de bonnes pratiques, et de superviser au niveau national l’organisation et la coordination des réseaux de soins chirurgicaux en traumatologie grave.
L’optimisation de la formation doit se faire dès le troisième cycle des études médicales, aux étudiants en chirurgie potentiellement concernés par ce type de traumatologie et volontaires, par l’intermédiaire de la formation spécialisée transversale (FST) de chirurgie de guerre et de catastrophe ou le cachirmex, qui en est l’alter ego du service de santé des armées. Des séminaires de formation nationaux seront très prochainement organisés, destinés à la fois à la validation de la FST et du développement professionnel continu des chirurgiens.
Des référentiels de bonne pratique devront être établis, en coordination avec les acteurs de soins intervenant dans la traumatologie grave, notamment les médecins anesthésistes-réanimateurs et médecins urgentistes.
L’optimisation de l’organisation et de la coordination des soins chirurgicaux en traumatologie grave devra se faire aux échelons régionaux et supra-régionaux. Un registre national des traumatisés doit être fait, à partir des registres hospitaliers ou régionaux déjà existants. Enfin des établissements de référence régionaux seront prochainement identifiés. Ces établissements auront une part active dans la préparation des différents établissements de soins de la région aux situations sanitaires exceptionnelles, notamment dans le domaine des afflux massifs de traumatisés graves.