Formation par la simulation - Retours d’expérience de l’aéronautique
Seance of wednesday 23 june 2021 (Formation et Robotique)
DOI number : 10.26299/hj3q-de66/emem.2021.23.02
Abstract
Dans les années 50, l’armée de l’air perdait l’équivalent d’un escadron de chasse par an du fait de multiples crashs. De nos jours, cette sinistralité se porte, en moyenne, à 1 accident par an. Pour autant, tous les pilotes se crashent plusieurs fois par an… mais uniquement virtuellement.
La simulation permet un apprentissage optimisé des procédures dites “normales”, où les équipages doivent appliquer des procédures préétablies. Elle permet également de les confronter à des situations inédites, complexes et inconnues, pour lesquels ils doivent s’adapter en temps réel, au péril de leur vie (virtuelle). Ce faisant, elle contribue à développer tant leurs compétences techniques (pilotage) que non techniques (gestion de stress, travail en équipe, etc.).
La simulation n’est pour autant pas un outil magique qui permet de tout apprendre. Il est toujours nécessaire pour les équipages de se confronter au réel, ne serait-ce que pour intégrer leurs facétieuses composantes émotionnelles.
Les quelques expérimentations d’usage de la simulation dans l’apprentissage de la chirurgie robotique apportent des résultats très encourageants. Une intégration systématique d’un tel outil pédagogique est-elle pertinente ?
La simulation permet un apprentissage optimisé des procédures dites “normales”, où les équipages doivent appliquer des procédures préétablies. Elle permet également de les confronter à des situations inédites, complexes et inconnues, pour lesquels ils doivent s’adapter en temps réel, au péril de leur vie (virtuelle). Ce faisant, elle contribue à développer tant leurs compétences techniques (pilotage) que non techniques (gestion de stress, travail en équipe, etc.).
La simulation n’est pour autant pas un outil magique qui permet de tout apprendre. Il est toujours nécessaire pour les équipages de se confronter au réel, ne serait-ce que pour intégrer leurs facétieuses composantes émotionnelles.
Les quelques expérimentations d’usage de la simulation dans l’apprentissage de la chirurgie robotique apportent des résultats très encourageants. Une intégration systématique d’un tel outil pédagogique est-elle pertinente ?