La démographie urologique d’aujourd’hui et de demain
Seance of wednesday 20 october 2021 (Urologie de demain - L'Académie reçoit l'Association Française d'Urologie)
DOI number : 10.26299/shsg-5645/emem.2021.30.02
Abstract
L’urologie est une spécialité qui connait de grandes évolutions, thérapeutiques bien sûr, mais également démographiques. En effet, si l’on analyse les données des dernières années, on note d’une part une très nette augmentation des effectifs (+ 80% entre 2007 et 2019), mais aussi une féminisation, bien qu’encore balbutiante par rapport aux autres spécialités. Chaque année, une soixantaine d’internes font le choix de l’urologie. Avec la projection des départs en retraite des urologues et le vieillissement attendu de la population, ils seront vivement attendus.
Quel secteur choisiront-ils ? L’activité libérale représente actuellement 80% de la spécialité. L’hôpital, qu’il soit général ou universitaire connait une période de crise aux racines multiples, et s’il ne réagit pas à temps, ses effectifs connaîtront une probable baisse.
Notre spécialité évolue avec son temps. Au rythme des évolutions technologiques que l’on observe avec les réseaux sociaux ou les smartphones, nous connaissons également des innovations thérapeutiques constantes. Ce rythme soutenu, qu’il est nécessaire de suivre pour exceller dans notre pratique, impose la voie de l’hyperspécialisation. L’ère de l’urologie générale semble révolue pour privilégier l’ère de l’urologie de pointe.
Docteur Caroline Pettenati - Urologue à l’Hôpital Foch, Suresnes - Membre de l’AFU
Quel secteur choisiront-ils ? L’activité libérale représente actuellement 80% de la spécialité. L’hôpital, qu’il soit général ou universitaire connait une période de crise aux racines multiples, et s’il ne réagit pas à temps, ses effectifs connaîtront une probable baisse.
Notre spécialité évolue avec son temps. Au rythme des évolutions technologiques que l’on observe avec les réseaux sociaux ou les smartphones, nous connaissons également des innovations thérapeutiques constantes. Ce rythme soutenu, qu’il est nécessaire de suivre pour exceller dans notre pratique, impose la voie de l’hyperspécialisation. L’ère de l’urologie générale semble révolue pour privilégier l’ère de l’urologie de pointe.
Docteur Caroline Pettenati - Urologue à l’Hôpital Foch, Suresnes - Membre de l’AFU