Préparation des équipes chirurgicales des hôpitaux de proximité aux jeux olympiques de Paris : devons-nous nous inspirer des modèles militaires ?
Christophe TRESALLET
|
P. BALANDRAUD
|
P. BALANDRAUD
|
E. CHANZY
|
S. GASMI
|
A.-L. FERAL-PIERSSENS
|
L. AMEUR
|
E. MARTINOD
Seance of wednesday 28 june 2023 (SÉANCE COMMUNE AVEC LE SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES À L'ÉCOLE DU VAL-DE-GRÂCE - Amphithéâtre Lévy, Ecole du Val de Grâce Entrée 74 bd Port Royal)
DOI number : 10.26299/6tr5-yb52/emem.2023.24.04
Abstract
Les JO de Paris vont mobiliser un système de sécurité exceptionnel, au sein duquel l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris et le Service de Santé des Armées seront engagés comme éléments de soutien sanitaire de premier plan. Si les hôpitaux identifiés "trauma center" de niveau 1 ont déjà optimisé leurs plans blancs, les autres hôpitaux, notamment ceux situés aux abords des sites olympiques situés au nord de Paris, doivent se préparer à d'éventuels afflux de blessés (mouvements de foule, attentats, rixes etc…) ou de malades (en cas d’épidémie ou d’empoisonnement par exemple). Cet évènement de portée mondiale va voir augmenter la population parisienne de plusieurs centaines de milliers de personne sur une courte période. Les hôpitaux de première ligne vont devoir rapidement mettre en place des dispositifs organisationnels afin de pouvoir faire face à toute situation susceptible de mettre en tension , voire de saturer leur capacités opérationnelles médico-chirurgicales. Cette communication détaille les modalités de cette préparation, qui s'inspire des protocoles utilisés par les unités médicales opérationnelles du service de santé en opérations.
Christophe Tresallet, Paul Balandraud, Erick Chanzy, Sheila Gasmi, , Anne-Laure Feral-Pierssens, Lydia Ameur, Emmanuel Martinod