Le diastasis vu par les chirurgiens viscéraux : un regain d'intérêt
Seance of wednesday 08 march 2023 (Le diastasis)
DOI number : 10.26299/fv84-zt21/emem.2023.9.02
Abstract
Le diastasis des grands droits de l’abdomen est une pathologie qui est restée très longtemps ignorée des chirurgiens viscéraux et digestifs.
Initialement, seuls les chirurgiens plasticiens s’en sont préoccupés, et la grande majorité des interventions sur diastasis étaient réalisées lors des plasties abdominales.
Cependant, quelques diastasis particulièrement sévères, à la limite des hernies, étaient parfois opérés par un abord classique par les chirurgiens pariétalistes.
Mais le plus souvent, aucune indication n’était posée, et le patient était renvoyé vers un chirurgien plasticien.
C’est la coelioscopie qui a progressivement fait changer les esprits, quelquefois à la demande des plasticiens eux-mêmes, qui commençaient à entrevoir les vertus esthétiques de cette voie d’abord. Puis vint l’assistance robotique qui laissa entrevoir aux plus innovants des chirurgiens pariétalistes toutes les possibilités offertes par l’abord mini-invasif sur une pathologie de plus en plus reconnue comme possiblement symptomatique, et non plus comme un simple désagrément d’ordre esthétique.
L’objectif de cette présentation est de montrer pourquoi le diastasis doit être pris en compte comme une pathologie à part entière, de la définir, d’en expliquer la sémiologie, d’essayer d’en trouver une classification, et de dresser un panorama des différents traitements possibles dans une approche collaborative avec les chirurgiens plasticiens et de décision médicale partagée avec le patient.
Initialement, seuls les chirurgiens plasticiens s’en sont préoccupés, et la grande majorité des interventions sur diastasis étaient réalisées lors des plasties abdominales.
Cependant, quelques diastasis particulièrement sévères, à la limite des hernies, étaient parfois opérés par un abord classique par les chirurgiens pariétalistes.
Mais le plus souvent, aucune indication n’était posée, et le patient était renvoyé vers un chirurgien plasticien.
C’est la coelioscopie qui a progressivement fait changer les esprits, quelquefois à la demande des plasticiens eux-mêmes, qui commençaient à entrevoir les vertus esthétiques de cette voie d’abord. Puis vint l’assistance robotique qui laissa entrevoir aux plus innovants des chirurgiens pariétalistes toutes les possibilités offertes par l’abord mini-invasif sur une pathologie de plus en plus reconnue comme possiblement symptomatique, et non plus comme un simple désagrément d’ordre esthétique.
L’objectif de cette présentation est de montrer pourquoi le diastasis doit être pris en compte comme une pathologie à part entière, de la définir, d’en expliquer la sémiologie, d’essayer d’en trouver une classification, et de dresser un panorama des différents traitements possibles dans une approche collaborative avec les chirurgiens plasticiens et de décision médicale partagée avec le patient.