L’arthroscopie du poignet : de l’âge des pionniers à l’âge de raison
Seance of wednesday 15 march 2023 (La chirurgie du poignet)
DOI number : 10.26299/36g8-h757/emem.2023.10.05
Abstract
L’arthroscopie de poignet est utilisée en Chirurgie de la Main depuis un peu plus de 40 ans.
Cette technique chirurgicale nécessite l’utilisation d’optiques et d’une instrumentation dédiée, adaptés à la petite taille des articulations du poignet. Initialement à vocation diagnostique, l’arthroscopie du poignet est devenue rapidement un outil thérapeutique additionnel puis principal dans la plupart des pathologies du poignet jusqu’à devenir une référence thérapeutique.
Dans le domaine de la traumatologie, l’arthroscopie de poignet est actuellement utilisée en pratique courante pour la prise en charge des fractures articulaires du radius distal des fractures du scaphoïde carpien et des atteintes des ligaments intrinsèques. Il s’agit d’une chirurgie mini-invasive qui préserve la vascularisation des tissus, favorise la cicatrisation/consolidation en limitant le caractère iatrogène de l’acte chirurgical.
La prise en charge de l’arthrose du poignet bénéficie également des techniques arthroscopiques. Il est possible de réaliser des résections osseuses ciblées sur des conflits mécaniques (conflit ulno-carpien, conflit radio-scaphoïdien, conflit intra-carpien).
Plus récemment, le traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde carpien s’est imposé comme étant le traitement de référence. La France est aujourd’hui un des leaders de cette technique qui a bénéficié de plusieurs publications. Cette étude prospective, multicentrique menée au cours des trois dernières années a montré que le taux de consolidation des pseudarthroses du scaphoïde carpien traitées sous arthroscopie était de 94% avec un taux de complication extrêmement faible. Nous avons également pu démontrer que la vascularisation du scaphoïde était respectée ce qui explique en partie ces bons résultats. Cette chirurgie qui autrefois nécessitait un abord extensif, une prise de greffe sur la crète iliaque pour obtenir des taux de consolidation varient de 70 à 80% a été véritablement révolutionnée par l’apport de l’arthroscopie.
40 ans après ses débuts, l’arthroscopie de poignet réservée initialement à quelques opérateurs s’est démocratisée. Elle a considérablement évolué en affinant les indications jusqu’à devenir le traitement de référence pour un certain nombre de pathologies. Son enseignement dans des centres d’excellence concourt à son expansion ainsi qu’à son amélioration constante.
Cette technique chirurgicale nécessite l’utilisation d’optiques et d’une instrumentation dédiée, adaptés à la petite taille des articulations du poignet. Initialement à vocation diagnostique, l’arthroscopie du poignet est devenue rapidement un outil thérapeutique additionnel puis principal dans la plupart des pathologies du poignet jusqu’à devenir une référence thérapeutique.
Dans le domaine de la traumatologie, l’arthroscopie de poignet est actuellement utilisée en pratique courante pour la prise en charge des fractures articulaires du radius distal des fractures du scaphoïde carpien et des atteintes des ligaments intrinsèques. Il s’agit d’une chirurgie mini-invasive qui préserve la vascularisation des tissus, favorise la cicatrisation/consolidation en limitant le caractère iatrogène de l’acte chirurgical.
La prise en charge de l’arthrose du poignet bénéficie également des techniques arthroscopiques. Il est possible de réaliser des résections osseuses ciblées sur des conflits mécaniques (conflit ulno-carpien, conflit radio-scaphoïdien, conflit intra-carpien).
Plus récemment, le traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde carpien s’est imposé comme étant le traitement de référence. La France est aujourd’hui un des leaders de cette technique qui a bénéficié de plusieurs publications. Cette étude prospective, multicentrique menée au cours des trois dernières années a montré que le taux de consolidation des pseudarthroses du scaphoïde carpien traitées sous arthroscopie était de 94% avec un taux de complication extrêmement faible. Nous avons également pu démontrer que la vascularisation du scaphoïde était respectée ce qui explique en partie ces bons résultats. Cette chirurgie qui autrefois nécessitait un abord extensif, une prise de greffe sur la crète iliaque pour obtenir des taux de consolidation varient de 70 à 80% a été véritablement révolutionnée par l’apport de l’arthroscopie.
40 ans après ses débuts, l’arthroscopie de poignet réservée initialement à quelques opérateurs s’est démocratisée. Elle a considérablement évolué en affinant les indications jusqu’à devenir le traitement de référence pour un certain nombre de pathologies. Son enseignement dans des centres d’excellence concourt à son expansion ainsi qu’à son amélioration constante.